Xavier Bertrand en bras de fer pour zones marines protégées avec autorités britanniques

Zones marines protégées : Xavier Bertrand veut "engager un bras de fer" avec les autorités britanniques
          Le président Les Républicains de la région Hauts-de-France exhorte le gouvernement à mettre en place des "mesures de rétorsion".

Le président du parti politique Les Républicains dans la région Hauts-de-France a appelé le gouvernement à prendre des mesures de représailles.

Xavier Bertrand veut « engager un bras de fer » avec les autorités britanniques au sujet des zones marines protégées

Le président Les Républicains de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a déclaré lors d’une interview sur France Inter le mardi 2 avril qu’il souhaite défier les autorités britanniques concernant l’interdiction de pêche dans treize aires marines britanniques au large des côtes françaises. Cette mesure, visant à protéger les fonds marins et les espèces qui y vivent, est entrée en vigueur le 22 mars dernier. Xavier Bertrand exprime son inquiétude quant à l’avenir des pêcheurs français face à cette interdiction.

Xavier Bertrand favorable à des « mesures de rétorsion »

Tout comme le ministre délégué chargé de l’Europe, Jean-Noël Barrot, Xavier Bertrand est en faveur de l’adoption de « mesures de rétorsion ». Il affirme : « On ne peut plus aller pêcher chez vous alors vous ne venez plus pêcher chez nous ». Le président de la région Hauts-de-France rappelle avoir envoyé une lettre au Premier ministre à ce sujet en février dernier. Il demande au gouvernement français d’entrer en contact avec le Premier ministre britannique pour contester ces treize zones de protection.

Des mesures concrètes envisagées

En visite à Boulogne-sur-Mer, Jean-Noël Barrot a évoqué la possibilité de mettre en place des droits de douane sur les importations britanniques parmi les mesures de rétorsion envisagées. Xavier Bertrand est en faveur de cette proposition et encourage le ministre à passer à l’action : « Quand on est au gouvernement, on n’en parle pas, on le fait ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut