Viticulteurs arrachent vignes à cause baisse exportations, aide financière proposée

Reportage



  

  
  

      

  

  
    "Vous avez l'impression qu'on vous arrache les tripes" : des viticulteurs arrachent leurs vignes en raison de la baisse des exportations
          En raison d'une baisse des exportations de vin, les viticulteurs doivent déclarer s'ils se disent prêts à arracher leurs vignes. Une aide financière leur est proposée en échange.

En raison de la diminution des ventes de vin à l’étranger, les producteurs de vin sont invités à indiquer s’ils acceptent de remplacer leurs vignobles. Une compensation financière leur est offerte en contrepartie.

Les défis des viticulteurs français face à la crise viticole

La consommation de vin en France est en baisse, ce qui entraîne une diminution des exportations. Pour faire face à cette crise viticole, les viticulteurs français sont confrontés à une décision difficile : arracher leurs vignes en échange d’une aide financière. Le ministère de l’Agriculture a mis en place une enquête pour recueillir les réponses des viticulteurs, avec pour objectif d’arracher 100 000 hectares de vignes. Dans le Bordelais, cette mesure est déjà en place depuis plusieurs mois, et plus de 8 000 hectares seront arrachés d’ici le 31 juillet.

Le dilemme des viticulteurs face à l’arrachage des vignes

L’arrachage des vignes est un processus difficile pour les viticulteurs. Christophe Duarte, un viticulteur de Castelvieil, exprime la douleur de devoir sacrifier des parcelles de vignes qui ont été cultivées pendant des décennies. Dans la région de l’Entre-deux-mers, de nombreux vignerons font le choix de l’arrachage pour des raisons économiques. Cette décision leur permet de recevoir une subvention pour chaque hectare arraché, ce qui peut les aider à surmonter les difficultés financières.

Les conséquences de l’arrachage des vignes en France

L’arrachage des vignes a des répercussions importantes sur le secteur viticole en France. Bernard Farges, vice-président du conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, souligne l’importance de réduire l’offre de vin pour éviter de produire en excès par rapport à la demande. Environ 8 000 hectares de vignes seront arrachés, ce qui représente une partie significative des terres viticoles de la région. Cette mesure vise à rééquilibrer le marché et à garantir la qualité des vins produits.

« On peut dire que ces 8 000 hectares se reportent sur environ 60 000 à 70 000 hectares. On passe tout de suite à pratiquement 10%. Et 10% d’une population de vignes, ou de viticulteurs qui arrêtent, c’est très important. » – Bernard Farges, vice-président du conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux

à franceinfo

Les viticulteurs des autres régions de France sont également appelés à prendre des décisions similaires. Dans le Bordelais, l’espoir est que l’arrachage des vignes contribuera à stabiliser le marché et à assurer la pérennité de la viticulture.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut