Viol antisémite sur une enfant de 12 ans à Courbevoie : éléments de l’enquête et profil des agresseurs

Le samedi 15 juin, une fillette âgée de 12 ans a été agressée sexuellement dans un acte à caractère antisémite. Suite à cet événement tragique, son avocate a pris la parole une semaine plus tard pour exprimer son soutien à la victime et dénoncer fermement cet acte odieux. De plus, des informations sur le profil des agresseurs présumés commencent à émerger, laissant entrevoir une enquête complexe et délicate.

Une agression choquante à Courbevoie

Une semaine après l’horrible agression dont a été victime une jeune fille à Courbevoie (Hauts-de-Seine), l’événement continue de susciter l’indignation. Les avocats de la victime, qui avaient initialement décidé de ne pas commenter l’affaire, ont finalement accepté de rencontrer une équipe de France Télévisions. Selon eux, la jeune fille de 12 ans est complètement détruite. Maître Muriel Ouaknine-Melki, avocate de la jeune fille, rapporte que la victime a été menacée de brûlures et contrainte à des actes sexuels sous la menace de briquets posés à côté de ses joues.

Un crime motivé par l’antisémitisme

Le samedi 15 juin, la jeune fille a été forcée de descendre au pied de son immeuble par trois adolescents. L’un d’entre eux était un garçon qu’elle connaissait et avec qui elle avait eu une relation quelques jours auparavant. Les agresseurs reprochaient à la jeune fille de leur avoir caché sa religion. Selon son avocate, elle a été victime de viol en raison de sa judéité.

Ces jeunes adolescents ont grandi dans une banlieue paisible de l’ouest parisien. Le principal suspect, âgé de 13 ans, se prétendait converti à l’islam, avait arrêté l’école depuis quelques mois et était en fugue. Une voisine le décrit comme agressif et violent envers sa famille. Le plus jeune des agresseurs présumés, âgé de 12 ans, est placé sous contrôle judiciaire. Le troisième suspect avait été placé dans un foyer pour jeunes délinquants il y a quelques mois. Lors de leur garde à vue, les trois adolescents ont partiellement reconnu les faits et exprimé des remords.