Vacanciers préfèrent manger dans leur location plutôt qu’au restaurant, un phénomène en hausse

De plus en plus de vacanciers préfèrent manger dans leur location plutôt qu'au restaurant
          Avec la montée des plateformes de meublés ou de gîtes, les vacanciers choisissent de préférence une location où ils se sentent comme chez eux pour dormir et manger, au détriment des professionnels.

De nos jours, avec l’essor des plateformes de location de meublés ou de gîtes, les voyageurs optent de plus en plus pour des hébergements qui leur offrent un sentiment de confort et de familiarité, privilégiant ainsi une expérience plus authentique et personnalisée. Cette tendance a conduit à une concurrence accrue pour les professionnels de l’hôtellerie, qui voient leur clientèle se tourner vers des options plus conviviales et chaleureuses. En effet, de nombreux vacanciers cherchent désormais à se sentir comme chez eux lorsqu’ils voyagent, préférant la flexibilité et l’intimité offertes par la location d’un logement privé. Cette évolution du marché de l’hébergement a donc eu un impact significatif sur les acteurs traditionnels du secteur, les obligeant à repenser leur offre et à s’adapter à ces nouvelles attentes des voyageurs en quête d’authenticité et d’expériences uniques.

L’essor des locations de meublés pendant les périodes de vacances

La tendance des locations de meublés ne cesse de se développer, surtout lors des courtes périodes de vacances comme les ponts du mois de mai.

Ce phénomène pose un double défi aux professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. En effet, ces locations représentent une concurrence directe pour leur clientèle et réduisent également l’offre de logements disponibles pour leurs employés.

« C’est même une concurrence déloyale, déplore le célèbre chef étoilé Thierry Marx. Ces locations de meublés touristiques bénéficient de niches fiscales, ce qui vient perturber le secteur de l’hôtellerie et déréguler le marché locatif pour nos collaborateurs. »

Pas de métiers perdus, mais une évolution nécessaire

Malgré les préoccupations des professionnels, il est indéniable que ces locations de courte durée répondent à une nouvelle attente des voyageurs. Ces derniers recherchent une expérience plus personnalisée pour leurs vacances, préférant un logement aménagé à une chambre d’hôtel standard ou à un restaurant classique pour leurs repas.

« C’est un constat juste, concède Thierry Marx, mais il est important de reconnaître les contraintes fiscales et normatives auxquelles les professionnels doivent faire face. Cependant, je reste convaincu que nos métiers ne sont pas condamnés. Au contraire, cette évolution vers une société plus ‘ubérisée’ encouragera à revenir à l’essentiel, à la sensibilité et à l’émotion au cœur de nos établissements d’accueil et d’hébergement. »

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