Unité « cold case » de Nanterre : enquête sur crimes non résolus (100 caractères)

Crimes non élucidés : comment fonctionne une unité “cold case” ?
          Le pôle “cold case”, dédié aux crimes non élucidés, a été créé en 2022 et est installé au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine). Il décortique actuellement une centaine d’affaires. Alors comment travaillent ces enquêteurs ? Enquête.

En 2022, a été créé à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, un pôle spécialisé dans la résolution des crimes non élucidés, également appelé « cold case ». Ce service s’attaque actuellement à une centaine d’affaires en suspens, cherchant à faire la lumière sur des enquêtes datant parfois de plusieurs années. Mais comment ces enquêteurs parviennent-ils à reprendre le fil de ces dossiers complexes et à avancer dans leurs investigations ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre à travers cette enquête.

Un centre de préservation des preuves sous haute surveillance

Situé en Europe, ce centre est un lieu unique qui garde en mémoire les crimes du passé. Des documents précieux sont conservés sous scellés, dans l’espoir qu’un jour, les avancées de la science permettront de résoudre des affaires non élucidées. Le capitaine Amel Larnane, du service central de préservation des prélèvements biologiques, explique : « Même si on n’a pas trouvé l’auteur de l’infraction, avec les progrès de la science, il se peut qu’un jour, on puisse avoir un résultat ». Les familles de victimes gardent espoir que la science pourra un jour faire avancer ces enquêtes.

L’utilisation de l’intelligence artificielle

Plusieurs enquêtes ont déjà été relancées grâce à l’utilisation de nouvelles technologies. La première étape consiste à rechercher de nouveaux indices sur les scellés afin d’identifier d’éventuels suspects. Pour révéler de minuscules traces d’ADN invisibles à l’œil nu, la lumière ultraviolette est utilisée. Ces ADN doivent ensuite être analysés et triés, une tâche rendue possible grâce à l’intelligence artificielle. Les extraits d’ADN sont comparés aux fichiers d’empreintes génétiques pour tenter d’identifier les coupables potentiels.

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