Twingo électrique : projet Renault-Volkswagen bloqué, d’autres partenaires envisagés

Twingo électrique : le projet de Renault avec Volkswagen a du plomb dans l’aile
          Le projet de voiture électrique d’entrée de gamme entre Renault et Volkswagen ne verra probablement pas le jour. Les discussions sont dans l’impasse, le constructeur français s'adresse à d’autres partenaires potentiels.

Il semblerait que le projet de collaboration entre Renault et Volkswagen pour développer une voiture électrique abordable ne se concrétisera pas. En effet, les négociations sont au point mort et le constructeur français explore désormais d’autres possibilités de partenariat.

Renault : Discussions en cours avec Volkswagen pour produire la future Twingo

En février 2024, Renault avait annoncé avoir entamé des pourparlers préliminaires avec Volkswagen pour la production de sa prochaine Twingo. Bien que les discussions ne soient pas officiellement rompues, il semblerait que les deux parties n’aient pas encore trouvé un terrain d’entente sur les conditions de l’accord.

Cela n’impacte pas le projet de Renault de produire la Twingo à moins de 20 000 euros, mais probablement sans l’aide de Volkswagen. Si tout se déroule comme prévu, la commercialisation est prévue pour 2026. Ce modèle s’inscrira dans le segment émergent des petites voitures électriques abordables, une préoccupation majeure pour les constructeurs européens face à la concurrence chinoise sur le marché européen.

La stratégie de Luca de Meo

Officiellement, aucune rupture n’a été annoncée. Renault continue cependant de discuter avec d’autres partenaires potentiels. Les collaborations externes font partie de la stratégie de Luca de Meo, qui prône le partage de plateformes et de chaînes de fabrication pour optimiser les coûts. Il envisage même une collaboration à l’échelle de l’industrie automobile européenne pour un projet de voiture électrique, sur le modèle d’Airbus dans l’aéronautique.

Luca de Meo entamera un second mandat de quatre ans, renouvelé à l’unanimité par le conseil d’administration du groupe. Sa rémunération, bien que contestée par environ 27% des actionnaires lors de l’assemblée générale, pourrait atteindre entre 5,5 et 6 millions d’euros par an, variable en fonction des objectifs atteints.

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