Trois jeunes condamnés pour enlèvement et séquestration sur mineur en Indre-et-Loire

Indre-et-Loire : les trois jeunes soupçonnés d'enlèvement et de séquestration sur un mineur, condamnés à des peines allant de 1 à 2 ans de prison avec sursis
          Ils sont soupçonnés d'avoir organisé une demande de rançon en échange de la libération de leur victime.

On les accuse d’avoir mis en place un chantage visant à obtenir de l’argent en échange de la liberté de la personne qu’ils détenaient.

Des peines assorties de sursis probatoire

Trois individus ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Tours pour avoir enlevé, violenté et séquestré un mineur de 15 ans à Saint-Avertin en Indre-et-Loire. Les peines prononcées vont d’un à deux ans de prison, entièrement assorties de sursis probatoire. Après une garde à vue prolongée et une nuit en prison, les trois accusés, âgés de 18 ans, ne retourneront pas derrière les barreaux. Ils seront soumis à une période probatoire de deux ans, avec interdiction notamment d’entrer en contact avec la victime. De plus, ils devront réparer les dommages causés.

Au cours de l’audience, les trois prévenus sans antécédents judiciaires ont exprimé des remords. Le tribunal a décidé de condamner le meneur à deux ans de prison avec sursis probatoire, tandis que les deux autres écopent de 18 et 12 mois de prison, également assortis de sursis probatoire.

Une affaire de vengeance

Les trois individus étaient accusés d’avoir enlevé et séquestré un jeune de 15 ans, le dimanche 7 avril, avant de demander une rançon à sa mère pour le libérer. Les ravisseurs présumés ont été arrêtés lors de l’échange avec la mère de la victime. Le jeune se trouvait dans la voiture avec les trois suspects, en état de choc et présentant des traces de coups au visage et aux mains. Il a été conduit à l’hôpital pour recevoir des soins.

L’enquête a révélé qu’il s’agissait d’une affaire de vengeance entre les individus. La victime, déjà connue de la justice pour des affaires de drogue, aurait tenté d’extorquer de l’argent au père d’un des trois suspects impliqués dans l’enlèvement. Celui-ci a avoué avoir agi sur le coup de l’émotion pour venger son père, regrettant par la suite de ne pas avoir fait appel à la police. Les deux autres accusés reconnaissent également leur culpabilité dans cette affaire et regrettent de ne pas avoir su arrêter les événements.

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