Trisomique Justine, 23 ans, travaille pour son indépendance

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    Justine, 23 ans, trisomique, ne rêve que d’indépendance
          A 23 ans, Justine, trisomique, travaille à temps plein depuis quelques mois. Son prochain objectif : habiter seule. On l’a suivie une journée pour découvrir son quotidien.

Âgée de 23 ans, Justine, atteinte de trisomie, a récemment commencé à travailler à temps plein. Son ambition future est de vivre en autonomie dans son propre logement. Nous avons passé une journée à ses côtés pour mieux appréhender sa routine quotidienne.

Un pas vers l’autonomie : Justine, une jeune femme trisomique qui travaille à temps plein dans une crêperie

Il est 7 h 45 quand Justine quitte son domicile avec sa mère, Barbara. Direction : la crêperie où travaille Justine. Depuis quelques mois, la jeune femme trisomique de 23 ans travaille à temps plein dans un restaurant. Barbara, sa mère, commente : “C’est elle qui a envie d’être autonome, si je puis dire, parce qu’elle est adulte, maintenant. Elle a besoin d’avoir des occupations et d’avoir sa place dans la société. Quand elle est née, on s’est toujours dit avec son papa ‘on fait comme les autres’”. Pierre, le patron de Justine, ajoute : “Justine travaille ici depuis à peu près quatre ans, avec des missions bien spécifiques et elle a été embauchée il y a quelques mois à temps plein. Parmi ses missions, elle s’occupe du dressage, de la découpe, de la cuisson puis de la mise en place.”

Le bonheur au travail pour Justine : l’amour de la cuisine et le soutien de ses collègues

Justine explique qu’elle “adore” son travail. Plus tard, elle souhaiterait être cuisinière. “Ça fait quinze ans qu’on connaît Justine. On l’a prise parce qu’on l’adore, tout simplement” déclare Cécile, la patronne de la jeune femme. “Au début, elle était un petit peu plus réservée, et après, une fois qu’elle s’est fait à nous” commente Jenny, l’une de ses collègues. A 11 h 30, Justine prend le bus pour aller déjeuner chez elle. Le moment également pour pratiquer l’une de ses autres passions : la danse. Si elle se sent prête pour habiter seule, ce sont, selon elle, ses parents “qui ne sont pas prêts”.

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