À Nîmes, dans le département du Gard, une école se retrouve dans une situation délicate alors que la majorité de ses enseignants sont en arrêt maladie depuis le lundi 26 février. Cette décision radicale fait suite à une série d’incidents violents, notamment des fusillades répétées, qui ont secoué le quartier où se trouve l’établissement. Les enseignants ont choisi de protester contre cette montée de violence en se mettant en arrêt maladie, mettant ainsi en difficulté l’organisation et le fonctionnement de l’école. La situation est préoccupante et suscite des inquiétudes quant à la sécurité des élèves et du personnel enseignant.
La sécurité des écoles en question à Nîmes
À Nîmes, dans un quartier populaire, la situation est devenue critique en matière de sécurité autour des écoles. Depuis le lundi 26 février, plus de la moitié des enseignants sont en arrêt maladie, craignant pour leur sécurité. En effet, le 8 février dernier, une enseignante de CP a été témoin de coups de feu à proximité de l’école, après une sortie scolaire. Cette situation a semé la peur parmi le personnel enseignant et les élèves.
Un climat d’insécurité persistant
Les écoles maternelles et primaires de ce quartier sont confrontées depuis plusieurs années à des problèmes de trafic et de règlements de compte. En 2021, de la drogue avait même été retrouvée sur le toit de l’établissement. Malgré les alertes répétées des enseignants, ces derniers estiment ne pas être écoutés ni protégés. Le préfet du Gard, Jérôme Bonet, a pris l’engagement de lutter contre les trafiquants et de les interpeller pour garantir la sécurité des écoles.