En prison, l’année 2023 a été marquée par la saisie de 53 000 téléphones portables. Ces appareils sont introduits illicitement dans les établissements pénitentiaires, que ce soit par des drones ou par le biais des parloirs. Cette pratique constitue un véritable fléau pour la sécurité des prisons, car elle permet aux détenus de communiquer avec l’extérieur de manière non autorisée. Les autorités tentent de lutter contre ce phénomène en renforçant les contrôles et en intensifiant les mesures de sécurité.
Utilisation d’un téléphone portable en prison
Il semblerait que Mohamed Amra ait pu utiliser un téléphone portable avec l’aide d’un groupe de professionnels pour s’évader de prison, malgré son interdiction. En effet, la veille de sa fuite le mardi 14 mai, un téléphone portable a été découvert dans sa cellule à Évreux, dans l’Eure. Par la suite, une dizaine d’autres téléphones ont été saisis aux Baumettes, à Marseille, lors de perquisitions effectuées chez des connaissances de Mohamed Amra. Ces appareils sont actuellement en cours d’analyse pour en savoir plus sur leur utilisation.
Présence courante des téléphones portables en prison
Les téléphones portables sont devenus des objets courants dans les prisons françaises. Lors de fouilles dans les cellules de trafiquants de drogue il y a un mois, le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, avait souligné que de nombreux appareils avaient été saisis : « Les résultats sont importants : 63 téléphones portables saisis, 24 clés USB, 16 cartes SIM. » En 2023, pas moins de 53 000 téléphones portables ont été saisis en prison. Ils sont introduits clandestinement, que ce soit par des drones ou lors des parloirs, et sont souvent utilisés pour des activités illicites en détention.
