Le procès de Mélanie Boulanger, l’ex-maire de Canteleu (Seine-Maritime), s’est ouvert le lundi 27 mai au tribunal correctionnel de Bobigny. Elle est accusée d’avoir été complice d’un important réseau de trafic de stupéfiants.
Le procès de l’ex-maire de Canteleu pour trafic de drogue
L’ancienne maire socialiste de Canteleu, Mélanie Boulanger, est actuellement jugée devant le tribunal de Bobigny pour sa supposée implication dans une affaire de trafic de drogue. Âgée de 47 ans, elle est accusée de complicité dans cette affaire, tout comme son adjoint, Hasbi Colak. Selon Frédéric Masquelier, maire de Saint Raphaël, il existe deux hypothèses concernant cette affaire : soit il s’agit d’une affaire relevant du droit commun, soit Mélanie Boulanger se retrouve face à une situation où elle était dépassée en tant que maire, confrontée à un problème de stupéfiants sans pouvoir agir efficacement.
Le rôle des maires en matière de prévention
Depuis qu’elle est à la tête de la municipalité en 2014, Mélanie Boulanger est soupçonnée d’avoir exercé des pressions sur les services de police pour ne pas intervenir dans certaines affaires liées au trafic de drogue. Pour le maire de Saint Raphaël, la lutte contre le trafic de stupéfiants relève de la responsabilité de la police nationale ou de la gendarmerie, et non des maires. Ces derniers ont un rôle important en matière de prévention, notamment en organisant des actions de sensibilisation, mais ne peuvent pas se substituer à l’État et à la justice dans la lutte contre le trafic de drogue.
