Tournée de Lescop : retour lumineux du chanteur pop après onze ans

Lescop en tournée : le retour lumineux et rétro du chanteur pop
          Onze ans qu’il n’avait pas foulé les planches de La Cigale. En 2012, il sortait du bois avec son mini-hit monocorde "La Forêt". Après un premier album encensé, Lescop a fait quelques détours, dont un plongeon dans la funk avec son groupe Serpent, tout en s’essayant au cinéma et au théâtre.

Cela faisait onze longues années que Lescop n’avait pas remis les pieds sur la scène de La Cigale. En effet, c’était en 2012 qu’il était revenu sur le devant de la scène musicale avec son titre phare « La Forêt ». Suite à la sortie de son premier album qui avait reçu un accueil enthousiaste, Lescop s’était aventuré dans divers projets, comme son incursion dans la musique funk avec son groupe Serpent. Parallèlement, il avait également exploré le domaine du cinéma et du théâtre.

Une tournée nationale pour Lescop et son album « Rêve parti »

Après avoir fait salle comble à La Cigale, Lescop poursuit sa tournée à travers la France depuis le mois de mars afin de partager la pop vintage et poétique de son dernier album, intitulé Rêve parti. Très attendu après huit ans depuis la sortie de son précédent opus, Echo, ce nouvel album se distingue par ses sonorités minimalistes et ses duos délicats.

Sur scène, Lescop se présente comme un brun ténébreux, évoluant dans une ambiance cold wave avec des stroboscopes verts et des claviers. Son visage fermé et anguleux, sa silhouette longiligne vêtue d’une veste à épaulettes lui donnent des airs de membre potentiel de La Famille Addams. Cependant, dès qu’il saisit le micro, la chaleur envahit la salle. Sa musique, cette pop froide aux paroles d’amour susurrées, rappelle celle d’un petit frère de Daho.

Les thèmes de l’album « Rêve parti »

Cette année, Mathieu Peudupin revient avec Rêve parti, un album profondément personnel empreint de mélancolie. Comme la fin d’un rêve de dix ans, il aborde les relations toxiques, les dépendances et la quête de liberté.

En couverture de l’album, on le voit assis sur une vieille Mercedes rouge poussiéreuse. Les rêves s’envolent, mais la fête n’est pas encore terminée. Lescop poursuit sa route et continue de nous faire danser avec une basse puissante, des boîtes à rythmes minimalistes et des synthés vintage. Sa pop rock reste fidèle à l’esthétique synthétique des années 1980.

Alors que Les Cure affirmaient que les garçons ne pleurent pas, Lescop évoque dans sa chanson Les Garçons la difficulté à ignorer les larmes dans les yeux. Avec des paroles poétiques et franches, il interroge l’idéal masculin, la virilité et les normes de genre. Cette chanson rappelle presque Cherchez le garçon de Taxi Girl, clin d’œil à son admiration pour Daniel Darc : une histoire de dureté et de tendresse chez les voyous.

Un point d’honneur est également mis sur les trois collaborations exclusivement féminines qui jalonnent l’album. Izia pour interpréter une chanson sur la rupture amoureuse (La Plupart du temps), dans un style rappelant Ringer et Lavoine dans Qu’est-ce que t’es belle. Mais aussi Halo Maud (La Femme papillon) et Laure Cahen (Effrayé par la nuit). Peut-être l’une d’elles rejoindra-t-elle Lescop sur scène lors de sa tournée. Une douceur assurée.

Lescop en concert, le 12 avril à Grenoble, le 13 avril à Toulon, le 19 avril à Brest et le 12 juin à La Rochelle.

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