Tour Eiffel : polémique sur défilé de camélidés, décision de la préfecture de police de Paris imminent

A Paris, une polémique sur un défilé de camélidés autour de la tour Eiffel
          L'organisateur, maire d'une ville en Essonne, affirme vouloir soutenir "la cause du dromadaire". C'est la préfecture de police de Paris qui aura le dernier mot et dira si elle autorise ou pas cet "incroyable défilé".

Le maire d’une ville en Essonne a exprimé son soutien envers « la cause du dromadaire », et souhaite organiser un défilé pour mettre en avant cet animal. Cependant, l’autorisation de la préfecture de police de Paris est nécessaire pour que cet événement puisse avoir lieu. C’est donc cette instance qui aura le pouvoir de décider si le défilé pourra se tenir ou non.

Un défilé d’animaux suspendu à Paris

La préfecture de police de Paris doit encore donner son autorisation pour le défilé prévu le samedi 20 avril dans la capitale française. En effet, une association de défense des animaux a dénoncé cet événement qui devait rassembler une cinquantaine de dromadaires, chameaux, lamas et alpagas. La mairie de Paris a déclaré qu’elle n’était pas favorable à cette manifestation, mais qu’elle n’avait pas le pouvoir de l’interdire car elle est itinérante.

Ce défilé s’inscrit dans le cadre de l’année internationale des camélidés, proclamée par l’ONU pour mettre en avant le rôle essentiel de ces animaux dans la vie de millions de personnes vivant dans des environnements difficiles, dans plus de 90 pays.

Des animaux inadaptés à Paris selon une association

L’organisateur de cet événement, Christian Schoettl, explique que ce défilé vise à soutenir la cause des dromadaires dans la capitale française des droits de l’homme. Il avait déjà organisé un défilé similaire en 2014 pour protester contre la réforme des rythmes scolaires. Malgré ses préparatifs, l’association Paris Animaux Zoopolis s’oppose à la présence de ces animaux à Paris, les considérant comme inadaptés à un environnement urbain.

Elle dénonce l’utilisation de ces animaux comme des objets de divertissement et des ressources alimentaires, soulignant que leur habitat naturel est le désert et qu’ils ne sont pas adaptés aux conditions de vie en ville. Cette opposition soulève des questions sur le bien-être des animaux et leur place dans un contexte urbain.

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