Tour Eiffel fermée à cause d’une grève, Paris

Paris : la tour Eiffel de nouveau fermée ce mardi en raison d'une grève
          Une grève reconductible a été lancée ce lundi par les deux syndicats représentatifs du personnel (la CGT et FO) qui dénoncent la gestion financière du site.

Ce lundi, les deux principaux syndicats du personnel, à savoir la CGT et FO, ont décidé de lancer une grève reconductible pour protester contre la manière dont le site est géré sur le plan financier.

La tour Eiffel fermée pour la deuxième journée consécutive en raison d’une grève

La tour Eiffel restera de nouveau fermée ce mardi 20 février, pour la deuxième journée consécutive, en raison d’une grève reconductible lancée par les deux syndicats représentatifs du personnel (la CGT et FO). Ils contestent la gestion financière du site, comme l’a confirmé un représentant de la CGT.

La mairie de Paris, principal actionnaire de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Stete), refuse de négocier pour le moment, selon Alexandre Leborgne, représentant CGT. Les syndicats dénoncent un modèle « intenable » imposé par la mairie de Paris à la Stete, menant l’entreprise aux pires difficultés.

La crise du Covid-19 a mis à mal l’équilibre entre recettes et dépenses, entraînant un déficit d’environ 120 millions d’euros sur 2020 et 2021. Pour pallier cette situation, la Stete a déjà été recapitalisée à hauteur de 60 millions d’euros, et une augmentation de 20% des prix des billets est envisagée. Cependant, le modèle initial prévoyant une augmentation de la redevance pour la mairie n’a pas été modifié, selon Alexandre Leborgne.

Une dégradation inquiétante du monument

Malgré les 128 millions d’euros de travaux investis depuis 2019, les syndicats soulignent que de nombreux points de corrosion sont visibles, témoignant d’une dégradation inquiétante du monument vieux de 135 ans. La campagne de peinture actuelle, en vue des Jeux olympiques, a vu ses coûts s’envoler, avec 100 millions d’euros investis pour seulement 3% du monument décapé, critiquent les syndicats.

Ces problématiques sont soulevées alors que les paramètres financiers – montants de la redevance, prix des entrées et budget des travaux – sont en cours de renégociation dans l’avenant au contrat de délégation de service public avec la mairie (2017-2030), devant être finalisé d’ici l’été. Le président de la Sete, Jean-François Martins, n’a pas souhaité faire de commentaire pour préserver la qualité du dialogue social, lorsqu’il a été sollicité par l’AFP.

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