Suite à la sortie du film « Au nom de la terre », le réalisateur porte désormais son attention sur l’industrie de production d’huile de palme en Thaïlande. Il explore ainsi un nouveau volet du monde agricole, mettant en lumière les enjeux et les réalités de cette filière controversée.
Le réalisateur Édouard Bergeon, connu pour son engagement envers les agriculteurs, revient avec un nouveau film intitulé « La Promesse verte ». Après le succès de son premier film, « Au nom de la terre », qui racontait l’histoire bouleversante de son père agriculteur, Édouard Bergeon continue de mettre en lumière les enjeux rencontrés par les exploitants agricoles.
Dans « La Promesse verte », en salle le 27 mars, le réalisateur aborde le sujet de la déforestation causée par les exploitants d’huile de palme en Indonésie. Le film met en scène un jeune étudiant en anthropologie, Martin, incarné par Félix Moati, qui est témoin d’un meurtre et découvre les exactions commises contre les autochtones contraints à l’exil pour laisser place aux plantations de palmiers à huile.
Édouard Bergeon, qui s’est inspiré de ses expériences en tant que grand reporter, souligne les ravages de la déforestation et les conséquences écologiques et humaines de la production d’huile de palme. Il met en lumière les pratiques douteuses des industries et des lobbies politiques qui exploitent cette ressource à des fins lucratives, au détriment de l’environnement et des populations locales.
Le réalisateur insiste sur le caractère non écologique de la production d’huile de palme, soulignant l’utilisation massive de produits chimiques, d’énergie carbonée et les conséquences désastreuses sur la biodiversité. Il dénonce également l’utilisation généralisée de l’huile de palme dans de nombreux produits de consommation courante, alimentant ainsi un cercle vicieux de déforestation et de pollution.
Afin de donner plus de crédibilité à son film, Édouard Bergeon a choisi de tourner en Thaïlande, un pays producteur d’huile de palme, pour immerger les acteurs dans des décors authentiques. Il met en avant le personnage de Nila, interprété par Julie Chen, une jeune activiste écologiste qui incarne la lutte contre les dérives de l’industrie de l’huile de palme.
« La Promesse verte » est un film engagé qui aborde les enjeux écologiques, politiques et économiques liés à la déforestation. Une partie des bénéfices du film sera reversée à l’association Des enfants et des arbres, soutenue par Édouard Bergeon, qui encourage la reforestation et sensibilise les enfants à l’importance des arbres pour notre écosystème.
En mettant en lumière les ravages de la déforestation causée par l’industrie de l’huile de palme, Édouard Bergeon souhaite sensibiliser le public à ces enjeux cruciaux pour l’avenir de notre planète. « La Promesse verte » est un cri d’alarme contre les pratiques destructrices de l’industrie agroalimentaire et un appel à l’action pour préserver notre environnement et notre avenir.
