Tentative d’homicide à Chartres: 2 lycéens de 16 ans en garde à vue pour agression à l’arme blanche sur un adolescent de 17 ans

Chartres : deux lycéens de 16 ans placés en garde à vue pour tentative d'homicide volontaire sur un autre adolescent de 17 ans
          La victime avait été attaquée à l'arme blanche, mardi. Son pronostic vital est "engagé".

Mardi, la victime a été agressée à l’aide d’une arme tranchante. Son état de santé est jugé critique, son pronostic vital étant engagé.

Deux adolescents en garde à vue pour tentative de meurtre sur un autre jeune

Deux lycéens âgés de 16 ans ont été placés en garde à vue le mardi 26 mars au soir, soupçonnés de tentative d’homicide volontaire sur un adolescent de 17 ans à Chartres, comme l’a annoncé le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, dans un communiqué publié le mercredi. Les autorités ont été alertées vers 18h45 que la victime avait été agressée à l’arme blanche et s’était réfugiée dans un bar situé avenue Jehan de Beauce.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait été poursuivie par ses agresseurs présumés après être sortie de la gare de Chartres. L’un des suspects aurait continué de pourchasser l’adolescent seul, lui infligeant plusieurs coups de couteau avant d’être rejoint par le second, comme l’a indiqué le parquet. Les deux individus se seraient ensuite enfuis à pied.

Le pronostic vital de la victime toujours en jeu

Une passante a porté secours au lycéen blessé, l’a aidé à se réfugier dans un bar et a contacté les services de secours, a précisé le procureur. La victime a été transportée au centre hospitalier du Coudray. Selon Frédéric Chevallier, « son pronostic vital était et demeure engagé. Il aurait reçu trois coups de couteau qui auraient touché les poumons ». Un examen médico-légal devra déterminer « les conditions exactes des coups reçus et leurs conséquences ».

Une description des deux suspects a été dressée « rapidement », « grâce au système de vidéoprotection », selon le parquet. Ils ont été retrouvés un peu plus tard dans la soirée alors qu’ils s’étaient « réfugiés dans un hall d’immeuble, car poursuivis par d’autres ». L’enquête criminelle se poursuit sous la direction et la supervision du procureur de la République.

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