Tentative de cambriolage au Secours populaire de Toulouse : deux suspects de 20 et 22 ans présentés à un juge

Toulouse : le Secours populaire victime d'une tentative de cambriolage
          Les deux suspects, des hommes de 20 et 22 ans, ont été présentés mercredi à un juge en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité

Mercredi, deux individus âgés de 20 et 22 ans ont été conduits devant un juge pour une comparution en reconnaissance préalable de culpabilité.

Deux jeunes hommes interpellés après s’être introduits dans l’entrepôt du Secours populaire de Toulouse

Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 février, deux individus ont pénétré dans l’entrepôt du Secours populaire de Toulouse. Heureusement, l’alarme de sécurité a permis une intervention rapide des forces de police qui ont réussi à appréhender les deux jeunes hommes.

Ces deux individus, âgés de 20 et 22 ans, étaient déjà connus des autorités policières et ont été déférés devant un juge pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) le mercredi 21 février, comme l’a rapporté France Bleu Occitanie.

Des dégâts importants malgré l’absence de vol

Malgré l’absence de vol, l’effraction commise par ces deux individus va occasionner plus de 5 000€ de réparations : « Ils ont cassé une vitre, forcé les serrures et commençaient à sortir les produits des frigos lorsque les policiers sont arrivés sur place », a expliqué une employée du centre. Lorsque la chaîne du froid est rompue, les produits frais doivent être jetés, ce qui représente une perte conséquente dans un contexte de précarité croissante et de demande de solidarité en période d’inflation, comme indiqué dans le communiqué publié par l’antenne de Toulouse. Le directeur a exprimé sa consternation face à cet acte : « C’est dramatique de s’en prendre à un Secours populaire, mais cela aurait pu être pire… Comme à Echirolles ».

En effet, le 23 décembre 2023, l’entrepôt du Secours populaire d’Echirolles (Isère) avait été cambriolé avec un préjudice bien plus conséquent, estimé à plus de 300 000 euros. Le lendemain, c’était au tour du centre de Saint-André-de-la-Roche (Alpes-Maritimes) d’être la cible de voleurs, avec un montant de 10 000€ de matériel dérobé.

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