Températures inférieures aux normales malgré décrochage polaire : la fraîcheur actuelle ne durera pas

Météo : malgré le "décrochage polaire", la fraîcheur actuellement ressentie ne semble pas être au menu de l'été
          Les températures en France sont actuellement inférieures aux normales de saison en raison de la présence d'une poche d'air froid qui se maintient normalement sur l'Europe du Nord, mais ça ne devrait pas durer.

En ce moment, les températures en France sont plus basses que d’habitude à cause d’une masse d’air froid qui s’est installée sur l’Europe du Nord. Cependant, cette situation ne devrait pas perdurer.

Des températures en baisse due à un « décrochage polaire »

Ce week-end s’annonce frais et pluvieux en France, en raison d’un phénomène météorologique appelé « décrochage polaire ». Les températures sont actuellement de trois à cinq degrés en dessous des normales saisonnières, même dans le sud du pays. Une poche d’air froid s’est installée sur la France, provoquant cette baisse des températures. Cependant, il s’agit d’un phénomène localisé et temporaire, contrairement à ce qui se passe dans d’autres régions comme la Libye ou les Balkans, où les températures atteignent jusqu’à 40 degrés.

Des prévisions optimistes pour l’été

Selon Météo France, cette fraîcheur ne devrait pas perdurer cet été. En effet, les prévisions saisonnières indiquent que les températures des mois de juin, juillet et août devraient être conformes voire supérieures aux normales de saison. En particulier, le pourtour méditerranéen pourrait connaître un été plus chaud que la moyenne. Malgré ces variations, la tendance générale reste celle du réchauffement climatique dû aux activités humaines. En prévision de l’été, Météo France a réactivé son site dédié à la météo des forêts.

Le risque d’incendie

En parallèle, le risque d’incendie est particulièrement élevé en cette période. Une carte des départements français, classés en fonction du danger de propagation du feu, est disponible en ligne. La sensibilité de la végétation aux incendies est évaluée en fonction de divers paramètres tels que la pluie, la température, la force du vent et l’état de sécheresse du sol. Récemment, un incendie a ravagé 600 hectares de végétation dans le massif varois des Maures, attisé par des rafales de vent. Le ministère de la Transition écologique a lancé sa campagne de prévention des feux de végétation, soulignant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine et souvent dus à des imprudences.

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