Le télétravail et la semaine en quatre jours sont des concepts très en vogue en ce mois de mai, marqué par de nombreux jours fériés. Ces nouvelles formes d’organisation du travail sont très appréciées pour leurs nombreux avantages, selon les propos de la philosophe Julia de Funès.
Le long week-end de l’Ascension propice au télétravail
Selon les embouteillages sur les routes, de nombreux Français ont quitté les grandes villes les mardi 7 et mercredi 8 mai pour profiter d’un long week-end. Ce pont de l’Ascension peut également être l’occasion de travailler de chez soi, loin du bureau, avec une journée de télétravail le vendredi 10 mai. Julia de Funès, philosophe spécialisée dans les questions liées au travail et aux ressources humaines, souligne que deux tiers des métiers télé-transposables sont des métiers de cadres. Cependant, elle précise que le télétravail n’est pas réservé aux métiers aisés, de nombreux métiers plus modestes peuvent également être exercés à distance.
On estime qu’environ un tiers des Français pratiquent aujourd’hui le télétravail. Selon Julia de Funès, le télétravail ne crée pas de nouvelles inégalités sociales, mais amplifie des inégalités sectorielles existantes. De nombreuses entreprises cherchent des moyens de compenser pour les salariés qui ne peuvent pas télétravailler, que ce soit par des horaires aménagés ou des RTT supplémentaires. L’objectif est de compenser le ressentiment éventuel des salariés.
La perspective de la semaine en quatre jours
Le gouvernement prévoit une « COP du travail » pour la semaine du lundi 13 mai. Le Premier ministre, Gabriel Attal, soutient une organisation plus flexible du travail avec la semaine en quatre jours. Ce dispositif, déjà expérimenté dans certaines entreprises, est très apprécié par les salariés. Julia de Funès souligne que cette liberté nouvelle suivra la même trajectoire que le télétravail, avec de nombreux avantages tels que l’attrait pour les collaborateurs et la fidélisation des employés. Malgré quelques inconvénients, la philosophe estime que tout ce qui va dans le sens de plus de liberté et d’autonomie pour les salariés est positif. Cependant, elle reconnaît que pour certains métiers, allonger la durée de travail pour passer à une semaine en quatre jours peut être difficile à concevoir.
