Télétravail: 1 cadre sur 2 démissionnerait sans cette pratique

"Cela s'est vraiment installé dans les pratiques" : près d'un cadre sur deux démissionnerait en cas de suppression du télétravail, selon une étude
          Quatre ans après le télétravail forcé pendant le confinement dû au Covid-19, le travail à distance est entré dans les mœurs, selon une étude de l'Apec (l'Association pour l'emploi des cadres), publiée mardi.

Selon une étude récente de l’Apec, le télétravail s’est désormais ancré dans les habitudes des travailleurs, quatre ans après avoir été imposé lors du confinement lié au Covid-19. Cette nouvelle façon de travailler à distance semble s’être durablement installée dans le monde professionnel, comme le révèle cette enquête publiée en milieu de semaine.

Le télétravail, une pratique désormais plébiscitée par les cadres en France

Il y a quatre ans, le premier confinement a contraint de nombreux Français à travailler depuis leur domicile. Aujourd’hui, le télétravail n’est plus une contrainte mais une pratique largement adoptée, comme le révèle une étude de l’Apec (l’Association pour l’emploi des cadres) publiée récemment. Cette enquête met en lumière les avantages du télétravail tels que la diminution du temps passé dans les transports, la possibilité de travailler au calme et la flexibilité des horaires, des éléments qui séduisent de plus en plus les cadres.

Selon cette étude, près de la moitié des cadres interrogés envisageraient de démissionner si la possibilité de télétravailler était supprimée dans leur entreprise. Gaël Bouron, responsable adjoint du pôle étude de l’Apec, souligne que le télétravail est désormais ancré dans les habitudes et très apprécié par les cadres.

La généralisation du télétravail chez les cadres en France

Aujourd’hui, deux tiers des cadres télétravaillent au moins une journée par semaine, contre seulement 20% avant la crise sanitaire de 2020. Cette évolution montre que le télétravail s’est solidement installé et que les cadres sont demandeurs de cette pratique. Seulement 6% d’entre eux souhaiteraient télétravailler moins, tandis qu’une majorité aspire à augmenter la fréquence du télétravail.

Les conséquences d’une suppression du télétravail dans les entreprises

La grande majorité des cadres affirment qu’ils seraient mécontents si leur entreprise réduisait ou supprimait le télétravail. En effet, 60% des jeunes cadres envisagent même de démissionner si cette possibilité leur était retirée. Les entreprises risquent donc de perdre des talents, étant donné que ces profils sont très recherchés sur le marché du travail. Actuellement, la moitié des cadres seulement accepteraient de rejoindre une entreprise qui ne propose pas de télétravail, ce qui limite considérablement le vivier de candidats pour les employeurs. De plus en plus d’entreprises intègrent d’ailleurs le télétravail dans leurs offres d’emploi pour attirer les meilleurs profils.

Les limites du télétravail selon les cadres

Malgré la perception très positive du télétravail, les cadres identifient trois axes d’optimisation. Tout d’abord, la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle est parfois floue. Ensuite, le fonctionnement des équipes en télétravail hybride peut poser des défis. Enfin, le télétravail peut freiner l’évolution professionnelle des jeunes cadres en les isolant et en les privant d’opportunités. Cependant, dans l’ensemble, tant les jeunes que les cadres plus expérimentés voient davantage d’avantages que d’inconvénients au télétravail.

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