Taxe sur livres d’occasion : Macron ouvre la voie, Unesco célèbre le livre à Strasbourg

Emmanuel Macron ouvre la voie à une taxe sur les livres d'occasion
          L'Unesco organise sa Journée mondiale du livre pour la première fois en France, à Strasbourg. Parralèlement, l'idée d'une taxe sur les livres d'occasion prend de l'ampleur après les déclarations du président de la République.

La Journée mondiale du livre, organisée par l’Unesco, a lieu pour la première fois en France, à Strasbourg. En parallèle, l’idée d’imposer une taxe sur les livres d’occasion gagne en popularité suite aux déclarations du président de la République.

La Journée mondiale du livre à Strasbourg en 2024

Le 23 avril marque le début d’une nouvelle année pour le monde du livre, une nouvelle histoire à écrire. En 2024, les pages sont encore blanches, l’histoire reste à écrire et le titre à trouver. Cette année, l’intrigue se déroulera à Strasbourg, ville choisie par l’Unesco pour être la capitale mondiale du livre.

Strasbourg devient ainsi la première ville française à porter ce titre, succédant à Madrid, Bogota et Montréal. Cette sélection n’est pas anodine, car Strasbourg est considérée comme le berceau du livre moderne. C’est en effet là qu’un certain Johannes Gensfleisch, connu sous le nom de Gutenberg, a développé la technique de typographie qui a donné naissance à l’imprimerie au XVe siècle.

Une taxe pour mieux rémunérer les auteurs

L’année 2024 a commencé avec une annonce d’Emmanuel Macron, lors de sa visite au festival du livre de Paris. Le président a évoqué la création d’une taxe sur le livre d’occasion, dans le but de mieux rémunérer les auteurs, dont les négociations avec les éditeurs sont difficiles. Cette proposition soulève déjà des débats houleux et des oppositions entre les différents acteurs du monde du livre.

Introduire une nouvelle taxe risque d’entraîner une augmentation des prix, ce qui pourrait décourager les jeunes lecteurs, qui consacrent déjà peu de temps à la lecture par rapport à l’utilisation des écrans. Le livre d’occasion, objet chargé d’histoire et de valeur symbolique, pourrait-il être affecté par cette mesure ? Est-il juste de taxer un objet qui incarne la durabilité et la pérennité face à l’obsolescence programmée ? Pour l’instant, le ministère de la Culture n’a pas confirmé cette taxe, laissant planer le doute sur son application.

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