Tags antisémites et homophobes à Maromme : le maire menacé de mort, plainte déposée

Seine-Maritime : des tags antisémites et homophobes découverts à Maromme, le maire menacé de mort
          L'élu a porté plainte pour des menaces très violentes et un dessin de pendu découvert dans la commune.

Le politicien élu a décidé de déposer une plainte suite à des menaces extrêmement violentes qu’il a reçues, ainsi qu’à la découverte d’un dessin représentant une potence dans la commune où il réside. Ces actes ont été perçus comme une tentative d’intimidation visant à le faire taire ou à le dissuader de poursuivre son engagement politique. La gravité de ces menaces et de ce dessin ont poussé l’élu à réagir en faisant appel à la justice pour que ces actes soient condamnés et que les responsables soient identifiés et punis.

Des inscriptions antisémites et homophobes découvertes à Maromme

Des tags antisémites et homophobes ont été découverts récemment sur les murs de la ville de Maromme, près de Rouen en Seine-Maritime. Ces inscriptions visaient notamment le maire de la commune, comme l’a rapporté France Bleu Normandie le jeudi 11 avril.

Le maire, David Lamiray, a été la cible de menaces de mort particulièrement violentes, accompagnées d’un dessin de pendu. Des tags écrits en rouge sur un mur d’un local à vélos ont été découverts entre le 29 mars et le 3 avril, et ont depuis été effacés. D’autres inscriptions visaient également le président de la République, Emmanuel Macron, avec des propos homophobes. Le maire de Maromme a également confirmé la présence de croix gammées et de mots antisémites parmi les inscriptions. David Lamiray a déposé plainte, et une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces tags injurieux et menaçants.

Des précédentes menaces à l’encontre du maire

En juin 2023, le maire de Maromme avait déjà été confronté à des menaces lors des émeutes urbaines consécutives à la mort de Nahel lors d’un contrôle routier à Nanterre. Il avait été poursuivi par un groupe de personnes après une tentative d’incendie du commissariat, avant de se réfugier à la mairie.

Le président de la Métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a exprimé son soutien à David Lamiray, condamnant ces actes ignobles et espérant que les auteurs seront retrouvés et punis. Il a également souligné l’importance de respecter et protéger les élus locaux dans l’exercice de leurs fonctions.

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