Système de santé en péril en Nouvelle-Calédonie : émeutes et blocages de routes impactent les cliniques et hôpitaux

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : le système de santé en péril
          En Nouvelle-Calédonie, les blocages de routes ont des conséquences dramatiques pour les cliniques et les hôpitaux. Témoignages de patients et soignants.

En Nouvelle-Calédonie, les barrages routiers entrainent des répercussions dévastatrices sur le fonctionnement des établissements de santé tels que les cliniques et les hôpitaux. Les témoignages recueillis auprès des patients et des professionnels de la santé mettent en lumière l’impact négatif de ces blocages sur l’accès aux soins et la continuité des services médicaux. Les routes bloquées entravent la circulation des ambulances et des véhicules médicaux, retardant ainsi les interventions d’urgence et les consultations médicales. Cette situation précaire met en péril la santé et la vie des patients, tout en mettant à rude épreuve le dévouement et la résilience des soignants qui se retrouvent souvent démunis face à ces obstacles logistiques.

Des difficultés d’accès aux soins en Nouvelle-Calédonie

L’hôpital principal de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, est actuellement confronté à des difficultés d’accès en raison de barrages installés aux alentours. Malgré les tentatives de certains véhicules de secours pour franchir ces obstacles, les routes ne sont pas sécurisées. Le Dr. François Jourdel, chirurgien-orthopédique, constate des retards dans la prise en charge des patients, avec notamment des cas de fractures non traitées depuis plusieurs jours et des plaies infectées.

Plus au sud, les barrières bloquant l’accès à une clinique ont été dégagées de force le vendredi 24 mai dernier. Cette situation instable a des répercussions sur le fonctionnement des établissements de santé. Un patient hospitalisé pour un cancer témoigne des conséquences des émeutes sur son moral, notamment la perte de sa société qui a été incendiée.

Les soignants, eux, sont contraints de s’organiser pour assurer la continuité des soins. Certains d’entre eux dorment sur place, sur des matelas, afin de garantir la présence d’une équipe de soins le matin. Cette situation a également entraîné une augmentation du nombre de patients, notamment depuis la fermeture d’un centre de dialyse de la région. De plus, les équipements médicaux ne peuvent pas toujours être acheminés au domicile des patients dans des conditions normales.

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