Syndicats opposés au projet de réforme de la fonction publique : licenciements et économies salariales au cœur des désaccords

Réforme de la fonction publique : pourquoi les syndicats s'opposent au projet de loi du gouvernement
          Suppression des catégories A, B, C, licenciement pour insuffisance professionnelle et économies sur les salaires sont au cœur des désaccords entre les syndicats et le gouvernement.

Les désaccords entre les syndicats et le gouvernement portent principalement sur la suppression des catégories A, B et C, les licenciements pour insuffisance professionnelle ainsi que les économies sur les salaires. Ces points de discorde sont au centre des négociations et des tensions entre les deux parties.

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique consulte les syndicats sur la réforme du secteur

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a prévu une réunion de concertation avec les syndicats le mardi 21 mai pour discuter du projet de loi visant à réformer le secteur. Alors que le texte final est prévu pour cet automne, quatre des huit fédérations ont déjà annoncé qu’elles ne participeront pas à la réunion, notamment les deux principales : la CGT, FO, FSU et Solidaires.

Les syndicats critiquent le manque de clarté du projet. Les principales propositions du ministre ne leur conviennent pas, en particulier la suppression des catégories de fonctionnaires A, B et C. Selon le ministre, ce système « enferme » les agents et ne prend pas suffisamment en compte les compétences. Cependant, la plupart des syndicats rejettent cet argument, soulignant que ces catégories structurent la carrière de 5,7 millions de fonctionnaires, influencent le recrutement et valorisent les diplômes.

Un autre point de discorde concerne le licenciement pour insuffisance professionnelle que Stanislas Guerini souhaite faciliter. Bien que rare, ce type de licenciement est déjà critiqué par les fédérations professionnelles. Elles déplorent le discours peu attractif du ministre alors que 70 000 postes restent vacants dans la fonction publique.

Au-delà de la réforme, la question des salaires suscite également des tensions. Les syndicats dénoncent l’absence d’une nouvelle augmentation cette année, et probablement aussi en 2025 en raison des économies à réaliser.

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