Syndicat des arbitres demande exemplarité au football pro, après critiques vives

"Il est essentiel que le football professionnel soit exemplaire", demande le syndicat des arbitres après de vives critiques
          Olivier Lamarre, porte-parole du Safe estime que "les instances, les politiques doivent protéger les arbitres".

Selon Olivier Lamarre, qui occupe le poste de porte-parole au sein du Safe, il est impératif que les autorités et les responsables politiques prennent des mesures pour assurer la protection des arbitres.

Les arbitres de football appellent au calme

Les arbitres de football lancent un appel au calme après les vives critiques prononcées à leur encontre par des présidents de clubs de Ligue 1 ces dernières semaines. Invité dimanche 18 février sur franceinfo, Olivier Lamarre, porte-parole du Safe (Syndicat des arbitres du football d’élite) déplore les propos « inacceptables » du président de l’OGC-Nice vendredi soir, qui a vivement critiqué l’arbitrage de Clément Turpin lors du match face à Lyon. Des propos qui viennent s’ajouter à d’autres tenus par les présidents des clubs de Nantes, Brest ou encore Toulouse, souligne-t-il.

Appel à la responsabilité

« On appelle chacun à la responsabilité parce qu’à chaque fois que le football professionnel n’est pas exemplaire, on met en risque les arbitres » du football amateur « parce qu’il y a des gens autour du terrain qui se croient autorisés à leur tour de faire comme ce que l’on voit à la télé, hors les arbitres au niveau amateur ne sont pas protégés », explique-t-il. « Il est essentiel que le football professionnel soit exemplaire. »

Il affirme avoir reçu sur les réseaux sociaux du syndicat des arbitres « des menaces de mort envers Clément Turpin ». Olivier Lamarre aimerait par ailleurs davantage de soutien de la part des instances : « Il y a parfois des silences qui sont un peu assourdissants. Il y a beaucoup de violences qui mériteraient parfois que dans les ligues, les districts et au niveau de la fédération on prenne la parole et on demande des sanctions encore plus fortes. » « Les instances, les politiques doivent protéger les arbitres. Sans arbitre, pas de football », relève-t-il.

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