Surveillants Réau en garde à vue pour trafics divers à Seine-et-Marne

Seine-et-Marne : six surveillants du centre pénitentiaire de Réau placés en garde à vue pour différents trafics
          Ils sont soupçonnés d'avoir participé à faire entrer dans la prison des téléphones portables, des bouteilles d'alcool ou des produits stupéfiants.

Les individus en question sont accusés d’avoir facilité l’introduction de téléphones mobiles, de bouteilles d’alcool et de substances illicites à l’intérieur de l’établissement carcéral.

Six surveillants du centre pénitentiaire de Réau placés en garde à vue

Six surveillants du centre pénitentiaire de Réau, situé en Seine-et-Marne, ont été placés en garde à vue mardi. Selon le parquet de Melun, ils sont suspectés d’avoir facilité l’entrée de téléphones portables, de bouteilles d’alcool et de produits stupéfiants dans l’établissement. Cette affaire a été révélée suite à un signalement des services pénitentiaires, qui a conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire.

Des accusations graves à l’encontre des suspects

Dans un communiqué, le parquet de Melun a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour des faits de « association de malfaiteurs », « trafic de stupéfiants », « remise illicite d’objets en détention », « blanchiment » et « corruption ». Les six suspects seront présentés à un juge d’instruction dans la journée en vue de leur mise en examen. Le parquet a demandé leur placement en détention provisoire et l’enquête a été confiée au commissariat de Melun-Val de Seine.

Une réaction mitigée du syndicat et des collègues des suspects

Loïck Delbrock, syndicaliste à l’Ufap-Unsa Justice, a réagi à cette affaire en mettant en avant la faible rémunération des surveillants pénitentiaires : « Je n’excuse pas, ça ne justifie pas l’acte, [mais] nous sommes sous-payés et aujourd’hui le surveillant, on lui demande toutes les missions : docteur, psychologue, agent de sécurité », a-t-il déclaré à franceinfo. Le syndicaliste, qui se décrit comme parfois « ami » des suspects, se dit « choqué » par les accusations portées contre eux, mais rappelle qu’ils sont « présumés innocents ».

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