Surproduction de fraises : les producteurs appellent à consommer français

Agriculture : face à la surproduction de fraises, les producteurs appellent à consommer français
          La fraise a un goût amer pour les producteurs. L’arrivée soudaine du soleil a fait pousser les fraises dans des proportions inattendues. En conséquence : la surproduction, et la peur de voir des fruits gâchés.

Les producteurs de fraises sont actuellement confrontés à une situation difficile. En effet, l’irruption soudaine du soleil a provoqué une croissance incontrôlée des plants, entraînant une surproduction de fruits. Cette abondance de fraises suscite des inquiétudes parmi les agriculteurs, qui redoutent de voir une partie de leur récolte se perdre. En somme, la hausse soudaine de la production de fraises a un goût amer pour ceux qui les cultivent.

Un maraîcher des Bouches-du-Rhône voit sa production de fraises exploser

Chaque jour, entre 7 et 10 tonnes de fraises sont récoltées par un maraîcher des Bouches-du-Rhône, et la cadence ne ralentit pas. Malgré un mois de mai peu ensoleillé, les fraises doivent être cueillies rapidement et consommées dans les deux ou trois jours suivant la récolte. Le maraîcher explique : « On n’a pas eu de beau temps sur le mois de mai, pas eu l’ensoleillement qu’il fallait. Toutes ces fraises, on va les ramener sur le mois de juin ».

Des volumes en hausse et un appel aux consommateurs

Les volumes de fraises sont actuellement un tiers plus importants que l’année précédente à la même période. Face à cette abondance, les producteurs lancent un appel inédit : « Il faut que le consommateur soit prêt à continuer à consommer de la fraise française », insiste le maraîcher. Malgré une baisse de 20% du prix de la barquette sur le marché, les clients se montrent prêts à acheter des fraises françaises, même si elles sont un peu plus chères que les concurrentes étrangères. La saison des fraises est loin d’être terminée et devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de juin.

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