Suppression catégories A, B, C dans la fonction publique envisagée par le ministre Stanislas Guerini

Fonction publique : la suppression des catégories A, B et C est "sur la table", selon le ministre Stanislas Guerini
          Parmi les autres propositions, Stanislas Guerini a abordé, mardi, sa volonté de faciliter les licenciements dans la fonction publique, une proposition qui suscite l'ire des syndicats.

Lors de sa prise de parole mardi, Stanislas Guerini a évoqué plusieurs idées, dont celle visant à rendre plus simple les procédures de licenciement dans la fonction publique. Cette proposition a immédiatement déclenché la colère des syndicats, qui y voient une remise en cause des droits des fonctionnaires.

Du changement à venir dans la fonction publique

Le gouvernement prévoit des modifications importantes dans la fonction publique, avec la suppression des catégories A, B et C. Le ministre Stanislas Guerini a annoncé cette réforme qui sera présentée à l’automne.

Selon le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, les catégories actuelles enferment souvent les agents publics et créent des obstacles à leur évolution. Il souhaite introduire des outils permettant de mieux valoriser la formation et l’expérience des agents, pour favoriser une progression plus rapide et plus fluide.

Les catégories, qui déterminent le niveau de diplôme requis pour chaque fonctionnaire, sont un élément clé pour les 5,7 millions d’agents publics. La catégorie C, la moins rémunérée, ne nécessite aucun diplôme spécifique, tandis que la catégorie B requiert un baccalauréat, et la catégorie A un niveau Bac+2 ou Bac+3. Cependant, de nombreux agents sont surqualifiés par rapport à leur catégorie actuelle.

Des syndicats opposés à la réforme

En plus de la suppression des catégories, Stanislas Guerini envisage de faciliter les licenciements dans la fonction publique, une mesure contestée par les syndicats. L’augmentation de la rémunération au mérite sera également mise en place selon des critères définis localement, et non par le ministère.

Dans un communiqué commun, sept syndicats sur huit ont exprimé leur refus de toute remise en cause des garanties statutaires qui reconnaissent les qualifications et le droit à la carrière. Ils estiment que le projet de réforme ne répond pas aux besoins des personnels de la Fonction publique, et craignent un recul dans leurs droits et conditions de travail.

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