Stéphane Dilé, vétérinaire de campagne aux côtés des agriculteurs des Deux-Sèvres et de Vendée

Reportage



  

  
  

      

  

  
    On a suivi Stéphane Dilé, vétérinaire de campagne qui côtoie tous les jours des agriculteurs
          A la tête de deux cabinets dans les Deux-Sèvres et en Vendée, le praticien connaît bien le mal-être des éleveurs.

Le professionnel exercant dans deux cabinets situés dans les départements des Deux-Sèvres et de la Vendée est familier avec les difficultés rencontrées par les éleveurs.

Le quotidien d’un vétérinaire en milieu rural

Exercer le métier de vétérinaire en milieu rural implique de côtoyer des odeurs peu communes, telles que le lisier, les poulets à disséquer et les croquettes pour chiens. Stéphane Dilé, vétérinaire à la tête d’une clinique regroupant deux cabinets à Moncoutant-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) et La Tardière (Vendée), affirme préférer ces odeurs à celle de la sueur.

La proximité du vétérinaire rural avec le milieu agricole

Le vétérinaire rural, souvent sollicité pour soigner des vaches et leur progéniture, exerce principalement dans les fermes, ce qui crée une proximité avec le milieu agricole. Cette relation explique la présence des vétérinaires au Salon international de l’agriculture à Paris. Stéphane Dilé, passionné par son métier, exprime cependant des inquiétudes quant à l’avenir de sa profession, notamment en raison des conditions de travail difficiles dans les territoires ruraux.

En France, le nombre de vétérinaires ruraux est en baisse constante, selon le conseil national de l’Ordre. Cette tendance se confirme également en Vendée, où le nombre de vétérinaires exerçant en milieu rural a diminué de 25% entre 2016 et 2020, d’après Stéphane Dilé, qui est également vice-président du conseil de l’ordre des Pays de la Loire.

Le quotidien mouvementé d’un vétérinaire de campagne

Stéphane Dilé parcourt plus de 35 000 kilomètres par an dans son énorme 4×4 pour se rendre chez les éleveurs. Il entretient des liens privilégiés avec ces derniers, rendant visite à chaque exploitation au moins une fois par mois. Le vétérinaire est confronté à des situations parfois complexes, telles que la grippe aviaire qui a touché les élevages de volaille et nécessité des abattages massifs.

Malgré les défis rencontrés, Stéphane Dilé garde sa passion pour son métier, qui le conduit à effectuer des interventions parfois en pleine nuit, comme des césariennes pour faire naître des veaux. Ces moments d’émotion renforcent sa conviction que la nouvelle génération de vétérinaires saura prendre le relais.

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