La récente tempête qui s’est abattue sur Patrick Drahi est sans aucun doute la plus dévastatrice. En effet, son ancien bras droit est actuellement au cœur d’un scandale de corruption, accusé d’avoir profité de la générosité de plusieurs sous-traitants du groupe Altice au Portugal. Cette situation a profondément affecté Patrick Drahi, qui se sent trahi par celui qu’il considérait comme son fidèle lieutenant. Malgré les dénégations de ce dernier, qui affirme être innocent, l’ombre du doute plane toujours. Cette affaire compromet sérieusement la réputation du groupe Altice et de son fondateur, mettant en lumière les risques liés à la gestion des relations avec les sous-traitants.
Un scandale secoue le groupe Altice
Une onde de choc frappe le groupe Altice et son PDG, Patrick Drahi, avec l’arrestation d’Armando Pereira, son bras droit dans le domaine des télécoms. Des perquisitions sont menées et des biens saisis, dans le cadre d’une enquête pour corruption présumée au Portugal.
Armando Pereira est accusé d’avoir favorisé certains prestataires en échange d’argent, au détriment d’Altice, pour un montant total de 660 millions d’euros selon des documents judiciaires. Cette affaire met en difficulté Patrick Drahi, qui se retrouve à devoir se défendre face à ces allégations.
Patrick Drahi aurait-il pu ignorer ces malversations présumées ?
Altice s’est porté partie civile dans cette affaire, mais la question se pose : Patrick Drahi aurait-il pu être dans l’ignorance de ces agissements présumés ? Lors d’une réunion avec des analystes financiers, il exprime sa surprise et sa déception face aux actions reprochées à son ancien bras droit.
Les journalistes de « Complément d’enquête » ont tenté de contacter Armando Pereira, qui nie en bloc les accusations et affirme que les sociétés incriminées travaillaient déjà avec Altice depuis plusieurs années.
Le groupe Altice a réagi en affirmant être victime de ces agissements frauduleux et entamer des démarches judiciaires pour défendre ses droits. Une enquête préliminaire pour corruption a également été ouverte en France concernant les activités d’Altice.
Cet épisode vient s’ajouter à la longue liste des controverses entourant le magnat des télécoms, Patrick Drahi, et soulève des questions sur la gestion et la supervision au sein du groupe Altice.