Sorties cinéma : « Pas de vagues » et « Le Jeu de la reine » au collège

"Pas de vagues" : engrenage fatal au collège
          Les sorties cinéma de la semaine avec Thierry Fiorile et Matteu Maestracci : "Pas de vagues" de Teddy Lussi-Modeste et "Le Jeu de la reine" de Karim Aïnouz.

Les films « Pas de vagues » réalisé par Teddy Lussi-Modeste et « Le Jeu de la reine » réalisé par Karim Aïnouz sont à l’affiche cette semaine. Thierry Fiorile et Matteu Maestracci nous présentent ces deux films qui promettent de nous emmener dans des univers différents et captivants.

Un film bouleversant sur le système scolaire : Pas de vagues

Dans le film Pas de vagues réalisé par Teddy Lussi-Modeste, on suit l’histoire de Julien, interprété par François Civil, un jeune professeur plein de motivation qui refuse de laisser ses élèves prendre la facilité. Cependant, sa naïveté le conduit à ne pas voir la jalousie des élèves en difficulté, et surtout à ne pas anticiper qu’une simple remarque liée à son cours pourrait être interprétée comme une tentative de séduction par l’une de ses élèves.

La dénonciation à la hiérarchie du collège, les réactions en chaîne de la classe, les menaces de mort du grand frère et le lâchage total de ses collègues plongent Julien dans un engrenage terrifiant et rapide. Ce cauchemar vécu par Teddy Lussi-Modeste lui-même dans un établissement de Seine-Saint-Denis met en lumière les difficultés du système scolaire, un sujet qui est également exploré dans d’autres films tels que La salle des profs d’Ilker Catak.

Le portrait de Catherine Parr dans Le Jeu de la reine

Le film Le Jeu de la reine réalisé par Karim Aïnouz nous plonge dans l’histoire de Catherine Parr, la sixième et dernière femme du roi Henri VIII. Pendant que ce dernier est en campagne avec son armée, Catherine Parr est temporairement nommée régente et tente d’influencer les conseillers du roi en utilisant ses croyances protestantes.

Cependant, Henri VIII revient et sa santé se détériore, le rendant de plus en plus paranoïaque. Une course contre la montre pour sa propre survie s’engage, avec tous les éléments d’un véritable thriller psychologique. Bien que le réalisateur prenne certaines libertés avec l’Histoire, il reste fidèle à la contribution de Catherine Parr à la réforme de l’Église anglaise pour en faire l’Église anglicane.

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