Voici les films à l’affiche cette semaine, présentés par Thierry Fiorile et Matteu Maestracci : « Dans la peau de Blanche Houellebecq » réalisé par Guillaume Nicloux et « Il reste encore demain » dirigé par Paola Cortellesi.
Dans la peau de Blanche Houellebecq
« Dans la peau de Blanche Houellebecq » est le troisième volet de la trilogie houellebecquienne de Guillaume Nicloux. Après « L’enlèvement de Michel Houellebecq » et « Thalasso », le réalisateur explore à nouveau la relation entre la réalité et la fiction, en mettant en scène le célèbre écrivain Michel Houellebecq.
Entre fiction et réalité, le film nous emmène aux Antilles pour un concours de sosies de Michel Houellebecq, avec la présence de l’écrivain lui-même et de Blanche Gardin. Guillaume Nicloux aborde des questions sérieuses comme la colonisation, tout en mêlant des scènes absurdes et hilarantes.
Malgré les controverses entourant Michel Houellebecq, le film montre un optimisme indéniable quant à la nature humaine et aux rencontres possibles. On peut y voir une utopie où l’humour est une arme de survie et où les échanges sont possibles, même dans des contextes tendus.
Ce n’est pas ce film qui apportera une réponse définitive sur Michel Houellebecq, mais il offre une vision proche de la réalité, teintée d’utopie. Les Antilles sont également mises en avant, avec des personnages authentiques comme le chauffeur de limousine, qui exprime son point de vue sur la France en créole.
Il reste encore demain de Paola Cortellesi
« Il reste encore demain » est un film réalisé par Paola Cortellesi, qui incarne le rôle principal de Delia, une mère au foyer dans le quartier populaire de Testaccio à Rome en 1946. Le film aborde la question des violences conjugales, encore d’actualité en Italie, à travers le quotidien difficile de Delia.
Le film a rencontré un grand succès en Italie, attirant un grand nombre de spectateurs, grâce à sa capacité à traiter un sujet grave avec justesse. Malgré quelques imperfections, comme des moments où le drame se mêle à la comédie, le film est puissant dans ce qu’il évoque. Les acteurs sont convaincants et des scènes simples et magnifiques viennent ponctuer le récit. On retrouve dans ce film un hommage aux films néoréalistes italiens et aux comédies des années 50-60.
