Sociologue compare gestion émeutes Nouvelle-Calédonie à celles de 2023

Crise en Nouvelle-Calédonie : "Ce qu'on voit c'est que la gendarmerie essaye de contrôler étroitement l'ouverture du feu", souligne le sociologue Sébastian Roché
          Le sociologue compare la gestion des émeutes calédoniennes à celle qui avait entouré les émeutes après la mort de Nahel en 2023.

Le sociologue observe et analyse les différences et similitudes entre la gestion des émeutes en Nouvelle-Calédonie et celles qui ont eu lieu suite à la mort de Nahel en 2023. Il met en lumière les stratégies mises en place par les autorités pour faire face à ces situations de crise, ainsi que les réactions de la population et des médias. Il souligne l’importance de comprendre les enjeux sociaux et politiques qui sous-tendent ces événements, afin d’apporter des solutions adaptées et durables.

Une réunion de crise à l’Élysée suite aux émeutes en Nouvelle-Calédonie

Le lundi 20 mai à 18h30, le président de la République a convoqué un conseil de défense à l’Élysée pour discuter de la situation en Nouvelle-Calédonie liée à la réforme du corps électoral. Ces événements ont provoqué des émeutes ayant entraîné la mort de six personnes, dont quatre civils et deux gendarmes. Face à cette crise, le gouvernement a pris plusieurs mesures telles que la déclaration de l’état d’urgence sur l’île la semaine dernière, le déploiement de milliers de membres des forces de l’ordre sur place et l’interdiction du réseau social TikTok. Sébastian Roché, sociologue et directeur de recherche au CNRS, a souligné des similitudes entre la gestion de ces émeutes et celles survenues en France à l’été 2023 après la mort de Nahel.

Une approche plus structurée des forces de l’ordre face aux émeutes

Concernant TikTok, la décision sur l’interdiction de ce réseau social en Nouvelle-Calédonie sera prise lors d’une audience le mardi 21 mai à 11h30, suite à un référé-liberté déposé par la LDH. Sébastian Roché a mis en avant le caractère contestable de cette mesure, la qualifiant d’atteinte sans précédent à la liberté d’expression et de communication en France. Il a également souligné que la gestion des émeutes par les forces de l’ordre semble plus organisée que lors des événements de l’été 2023. Selon lui, la gendarmerie fait preuve d’une plus grande discipline collective et individuelle pour éviter une escalade de la violence, contrairement à certaines situations passées, telles que l’intervention du Raid à Marseille en 2023 qui avait entraîné un décès.

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