Six individus ont été appréhendés par les forces de l’ordre dans le cadre d’une affaire de partage de contenu pédopornographique entre la France et la Belgique. Les fichiers échangés concernaient des victimes âgées de 3 à 15 ans. Tous les suspects ont été placés en détention provisoire, selon les informations communiquées le jeudi 22 février.
Des perquisitions révèlent une affaire de pédopornographie à Orléans
Les gendarmes ont réalisé des perquisitions et saisi divers équipements électroniques tels que des ordinateurs, des disques durs et des clés USB. Lors de ces perquisitions, ils ont découvert 930 000 fichiers pédopornographiques, impliquant 120 victimes francophones âgées de 3 à 15 ans. L’enquête a débuté à Orléans, dans le Loiret, où les gendarmes ont identifié des prédateurs approchant des adolescents via les réseaux sociaux. Ces criminels établissaient un lien avec les victimes pour obtenir des photos dénudées ou en sous-vêtements.
Certains criminels ont commis des abus sexuels
Les contenus étaient ensuite échangés sur ICQ, une messagerie anonyme russe. Les suspects, tous des hommes âgés de 36 à 61 ans, étaient bien intégrés et comprenaient cinq Français et un Belge. Tous ont été placés en détention provisoire le jeudi 22 février. Certains d’entre eux sont soupçonnés de viols et d’agressions sexuelles. La procureure de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren, a déclaré que « ce sont effectivement des pédocriminels qui, pour certains d’entre eux, ont été amenés à passer à l’acte sur des mineurs de leur entourage ». Selon les associations de protection de l’enfance, ces prédateurs profitent des lacunes dans les contrôles des réseaux sociaux pour commettre leurs crimes.