Situation sanitaire à Mayotte : Choléra, augmentation des cas, ouverture d’une deuxième unité

Choléra : ce que l'on sait de la situation sanitaire à Mayotte, où le nombre de cas augmente
          L'ouverture d'une deuxième "unité choléra" a été annoncée dans ce département d'outre-mer. Le nombre de cas confirmés s'élève désormais à 26 depuis la mi-mars.

Une seconde « unité choléra » va être mise en place dans ce territoire d’outre-mer pour faire face à la recrudescence des cas confirmés de la maladie. En effet, le nombre de personnes touchées par le choléra s’élève désormais à 26 depuis la mi-mars, ce qui nécessite une réponse urgente des autorités sanitaires.

Une augmentation des cas de choléra à Mayotte

L’Agence régionale de santé (ARS), la préfecture et le centre hospitalier de Mayotte ont annoncé un renforcement des mesures face à l’augmentation du nombre de cas de choléra sur l’île. Dans un communiqué publié le dimanche 28 avril, ils ont indiqué que 26 cas confirmés de choléra ont été recensés depuis le début de l’alerte.

Un premier cas détecté en mars

Le premier cas de choléra à Mayotte a été détecté le 19 mars chez une personne venant des Comores, où l’épidémie sévit depuis le début de l’année. Cette maladie aiguë se transmet par une bactérie présente dans l’eau ou la nourriture contaminée. Malgré sa dangerosité, le choléra peut être guéri sans séquelles si pris en charge rapidement.

Malgré les mesures mises en place, de nouveaux cas ont été importés à Mayotte, puis la maladie s’est propagée localement, avec trois premiers cas autochtones confirmés à Koungou. Cette situation a conduit à un total de 26 cas confirmés.

Des actions de vaccination et de dépistage

Pour contenir la propagation du choléra, des opérations de vaccination et de dépistage ont été intensifiées à Koungou. Des centres de dépistage ont été mis en place, où des tests antigéniques sont réalisés. En parallèle, des opérations de vaccination et des maraudes sanitaires sont organisées pour sensibiliser la population et orienter les personnes vers les dispositifs de vaccination et de dépistage.

Le député de Mayotte, Mansour Kamardine, demande un plan de vaccination générale pour protéger la population, notamment les enfants et les personnes fragiles. Il souligne que l’accès à l’eau courante reste limité sur l’île, ce qui favorise la propagation du choléra.

Des difficultés à gérer la crise sanitaire

La situation sanitaire à Mayotte se détériore rapidement, avec un manque de ressources humaines et une saturation des unités de prise en charge du choléra à l’hôpital. Des renforts sont attendus, avec l’arrivée de professionnels de santé de la réserve sanitaire de métropole. La fermeture des dispensaires, à l’exception de quelques-uns, a été annoncée en attendant l’arrivée de renforts supplémentaires pour faire face à la crise.

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