Santé et qualité de vie au travail : 1000 entreprises invitées à expérimenter le Projet 41-21

1000 entreprises recherchées pour expérimenter une démarche de santé et de qualité de vie au travail
          À la veille de la Semaine pour la qualité de vie au travail, on parle d’une idée novatrice : le Projet 41-21, lancé jeudi 13 juin par une fondation d’experts en santé physique et mentale ; il invite 1000 entreprises à tester une démarche centrée sur l’écoute des salariés.

A quelques jours du début de la Semaine pour la qualité de vie au travail, une nouvelle initiative fait parler d’elle : le Projet 41-21. Ce projet, mis en place par une fondation regroupant des experts en santé physique et mentale, a été lancé le jeudi 13 juin. Son objectif est d’inciter 1000 entreprises à expérimenter une approche innovante axée sur l’écoute des salariés.

Comment améliorer la qualité de vie au travail des salariés ?

Pour mieux comprendre les attentes des salariés en termes de qualité de vie au travail et de santé physique et mentale, il est essentiel que les entreprises écoutent davantage leurs collaborateurs. C’est dans cette optique que Sarah Lemoine nous présente une initiative intéressante.

La genèse du projet 41-21

A l’origine du projet 41-21 se trouve Vincent Baud, ancien ouvrier devenu chef d’équipe, directeur d’usine, formateur et consultant en qualité de vie au travail. Selon lui, la santé au travail, tant physique que mentale, n’est pas garantie pour tous les salariés, y compris les dirigeants.

Face à l’augmentation des accidents graves et mortels, de la souffrance psychique au travail, du turn-over et de l’impact sur la performance des entreprises, Vincent Baud et d’autres experts ont lancé une vaste recherche à travers la Fondation publique 41-21 et son projet du même nom.

Les objectifs du projet

Le projet 41-21 propose à 1000 entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’expérimenter une démarche basée sur l’écoute et la réponse. Il s’agit d’écouter les salariés sur les obstacles rencontrés dans leur travail et leur bien-être, de recueillir leurs solutions, d’évaluer et de hiérarchiser les problèmes, puis d’agir en conséquence.

Cette démarche nécessite la collaboration des représentants du personnel et peut s’étendre sur une période maximale de 3 ans. Les avancées seront rendues publiques sur le site internet de la Fondation, et les entreprises bénéficieront de l’accompagnement d’un expert référent bénévole tout au long du processus.

La mesure des progrès

A la fin des expérimentations, un laboratoire de recherche scientifique évaluera les bénéfices en termes de santé physique et mentale, de turn-over et de performance économique des entreprises engagées. Ces résultats seront analysés par un comité d’évaluation indépendant, comprenant des experts comme Sophie Thiery, coprésidente des Assises du travail.

Sophie Thiery soutient le projet car il place l’écoute des salariés au cœur de ses préoccupations, une notion qu’elle souhaite voir intégrée dans le Code du travail comme principe de prévention. Elle est convaincue que si le succès du projet est prouvé, la démarche sera accessible à tous gratuitement, pour le bien-être des salariés et des entreprises.

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