En France, les premiers ordinateurs portables PC conçus pour tirer pleinement parti de l’intelligence artificielle de Microsoft, Copilot+, sont désormais disponibles. Le Galaxy Book4 Edge de Samsung est l’un des premiers modèles à être commercialisés, depuis le mardi 18 juin, dans six autres pays également. Cependant, ce lancement est entaché par de nombreuses incompatibilités logicielles majeures, qui viennent ternir l’arrivée de ces nouveaux appareils sur le marché français.
Un nouveau PC révolutionnaire de Samsung
On avait pu découvrir en avant-première le Galaxy Book4 Edge à Viva Tech, fin mai, sur le stand de la FNAC. Maintenant entre les mains de ses premiers utilisateurs, ce portable promet une révolution de l’expérience informatique. Cependant, malgré ses innovations, cette révolution n’est pas totalement au rendez-vous.
En effet, contrairement aux traditionnels autocollants argentés d’Intel, le Galaxy Book4 Edge est équipé d’un processeur Snapdragon X Elite fabriqué par Qualcomm. Cela signifie que le portable fonctionne avec une version spécifique de Windows 11, compatible avec la technologie ARM de Qualcomm. Cette différence peut entraîner des incompatibilités potentielles.
Puissance et IA partiellement sur le PC, sans Cloud
Suite à la sortie du Galaxy Book4 Edge, Samsung a publié une mise au point en Corée pour avertir les consommateurs que certains jeux, logiciels et services en ligne ne sont pas compatibles avec Windows 11 ARM et le processeur Qualcomm. Ces deux éléments sont pourtant essentiels pour permettre à Copilot+, l’IA de Microsoft, de fonctionner localement sur l’ordinateur sans recourir au Cloud.
Cette utilisation de l’IA en local permet de réduire la consommation d’énergie et de protéger la vie privée des utilisateurs en évitant l’envoi de données personnelles sur des serveurs distants. Cette tendance de l’IA locale est de plus en plus prisée par les fabricants, et le Galaxy Book4 Edge répond à ce besoin.
Fortnite, Google Drive et Illustrator, entre autres : incompatibles
Certains jeux populaires comme Fortnite, League of Legends, Call of Duty ou Uncharted ne sont pas compatibles avec le Galaxy Book4 Edge, tout comme des logiciels Adobe tels qu’Illustrator, InDesign et After Effects. De plus, certains utilitaires d’imprimantes, des antivirus comme ceux d’AVAST, et l’accès aux fichiers stockés sur Google Drive ne sont pas possibles avec ce portable.
Vendu en France à partir de 1.799 €, le Galaxy Book4 Edge a vu l’action de Samsung chuter de près de 2% à la bourse de Séoul le vendredi 21 juin.
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Ecrans plats TV IA : l’intelligence artificielle en question
Traque des faux avis positifs sur les restaurants: une pratique illégale en hausseNeuf Français sur dix consultent les avis en ligne avant de choisir un restaurant. Malheureusement, certains restaurateurs peu scrupuleux n’hésitent pas à acheter des faux avis positifs pour améliorer artificiellement la réputation de leur établissement. Cette pratique frauduleuse est de plus en plus surveillée et combattue par les autorités compétentes.
Les faux avis positifs sur les restaurants sont devenus aussi courants que l’achat de streams dans l’industrie musicale. En effet, ces faux commentaires trompeurs peuvent influencer négativement la décision des consommateurs et fausser la concurrence entre les établissements. C’est pourquoi il est essentiel de lutter activement contre cette pratique malhonnête.
Les plateformes en ligne telles que Google, TripAdvisor ou Yelp mettent en place des algorithmes sophistiqués pour détecter les faux avis. Ils analysent notamment la fréquence des commentaires, la provenance des utilisateurs, le langage utilisé et la cohérence des avis. De plus, les internautes peuvent signaler les avis suspects, ce qui permet aux modérateurs de les examiner plus attentivement.
Les autorités de régulation veillent également au respect des règles en matière d’avis en ligne. En France, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) peut enquêter sur les pratiques frauduleuses et infliger des sanctions aux contrevenants. De même, la loi pour une République numérique de 2016 encadre strictement la publication d’avis en ligne pour garantir la transparence et la fiabilité des informations.
Il est donc primordial pour les consommateurs d’être vigilants lorsqu’ils consultent des avis en ligne sur les restaurants. Il est recommandé de croiser les sources, de lire attentivement les commentaires et de se méfier des notes excessivement élevées ou des avis trop élogieux. En signalant les avis suspects, les consommateurs contribuent à la lutte contre les faux avis et à la préservation de la confiance dans les plateformes d’avis en ligne.
En conclusion, la traque des faux avis positifs sur les restaurants est un enjeu majeur pour garantir une concurrence saine et protéger les consommateurs. Les autorités, les plateformes en ligne et les consommateurs doivent unir leurs efforts pour lutter contre cette pratique frauduleuse et préserver la crédibilité des avis en ligne.