Salon de l’agriculture : Laurent Duplomb critique la stigmatisation des agriculteurs

Salon de l'agriculture : "L'erreur, c'est de faire un grand débat", estime Laurent Duplomb, sénateur Les Républicains
          Les agriculteurs "en ont marre de la stigmatisation qui est faite, du harcèlement qui est fait par des associations dogmatiques et écologistes", a estimé Laurent Duplomb.

Selon Laurent Duplomb, les agriculteurs en ont assez d’être stigmatisés et harcelés par des associations écologistes et dogmatiques.

Un débat contesté au Salon de l’agriculture

Selon le sénateur Les Républicains de Haute-Loire, Laurent Duplomb, l’idée du président de la République de réunir samedi au Salon de l’agriculture les acteurs du secteur agricole, les syndicats agricoles, les agro-industriels et les associations écologistes pour un grand débat est critiquée. En effet, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a refusé d’y participer, arguant que le collectif des Soulèvements de la terre avait été invité sans les contacter. L’Élysée a reconnu une erreur dans l’organisation de cet événement.

Une stigmatisation des agriculteurs dénoncée

Laurent Duplomb a exprimé le ras-le-bol des agriculteurs face à la stigmatisation et au harcèlement perpétrés par certaines associations écologistes. Selon lui, ces dernières prônent une forme de décroissance qui n’est pas pertinente. Il estime que les agriculteurs ne sont pas des pantins et méritent d’être respectés pour leur travail acharné.

Un débat inopportun selon le sénateur

Le sénateur considère que l’organisation de ce débat n’est pas opportune. Il critique la tentative de dédouanement de l’exécutif en réunissant tous les acteurs autour de la table, comparant cette démarche à celle observée lors de la crise des gilets jaunes. Il souligne que les agriculteurs ne sont pas des marionnettes et que la France doit trouver des solutions concrètes aux problèmes qu’elle a contribué à créer.

En conclusion, Laurent Duplomb insiste sur le fait que les agriculteurs ne demandent pas des débats de façade, mais des décisions concrètes pour résoudre les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.

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