Salariés en Nouvelle-Calédonie dorment dans leur entreprise pour protéger outils de travail

Nouvelle-Calédonie : des salariés dorment dans leur entreprise
          Face à la situation tendue en Nouvelle-Calédonie, certains salariés préfèrent rester dormir dans leur entreprise, pour, entre autres, protéger leurs outils de travail.

Devant la tension qui règne en Nouvelle-Calédonie, de nombreux travailleurs font le choix de passer la nuit dans leur lieu de travail afin de garantir la sécurité de leurs équipements professionnels. Cette décision leur permet également de protéger leur outil de travail principal, indispensable à leur activité quotidienne. En effet, la situation précaire dans certaines zones de l’île incite les salariés à prendre des mesures radicales pour préserver leur gagne-pain. Cette solution, bien que contraignante, est perçue comme une nécessité pour assurer la continuité de leur emploi dans un contexte de crise et d’insécurité croissante. De plus, le fait de rester sur place toute la nuit leur offre un sentiment de sécurité et de protection, même si cela implique des sacrifices en termes de confort et de vie personnelle. En somme, cette stratégie de dormir dans l’entreprise témoigne de l’engagement et de la détermination des salariés à faire face aux difficultés rencontrées dans leur environnement de travail.

La Nouvelle-Calédonie confrontée à des troubles

Depuis que la Nouvelle-Calédonie a été touchée par des émeutes, l’accès au site de l’entreprise Gazpac, seul producteur de bouteilles d’oxygène de l’archipel, se fait désormais uniquement par la mer. Malgré les troubles, l’entreprise continue de fonctionner, avec seulement six employés sur place au lieu de 35 habituellement.

Les employés s’adaptent à la situation

Les travailleurs présents sur le site ont dû s’organiser pour rester sur place. Ils ont apporté des matelas gonflables pour dormir quelques heures et repartir directement au travail. Face aux pénuries qui touchent de plus en plus le territoire, ils ont reçu des rations militaires de la marine. Celle-ci se charge également de transporter les bouteilles d’oxygène produites par l’entreprise pour les distribuer, contournant ainsi les barrages routiers.

La directrice générale de Gazpac, Myriam Balme, se retrouve à devoir conduire des poids lourds et les employés doivent s’adapter à de nouvelles tâches. Certains d’entre eux partagent leur expertise en visioconférence, tandis que d’autres se montrent polyvalents pour intervenir sur différents secteurs. Jonathan Aritaïï, technicien hygiène et sécurité, souligne l’importance de cette adaptabilité dans un contexte difficile.

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