Lors de la réunion du conseil régional de Bourgogne-France-Comté, un incident a conduit à la suspension de la séance. En effet, les membres du Rassemblement national ont brandi des pancartes polémiques associant les étrangers à des actes de viol. Cette action a provoqué un tollé parmi les autres élus présents, obligeant le président du conseil régional à interrompre temporairement la réunion. Selon les informations relayées par France Bleu Bourgogne, cet événement a suscité de vives réactions et a relancé le débat sur la place des étrangers dans la société française.
Dénonciation du manque d’intérêt pour la sécurité
Julien Odoul, député, a critiqué la majorité régionale pour son manque d’intérêt envers les questions de sécurité. Lors de la séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, lui et les autres membres de son groupe ont brandi des pancartes avec l’inscription : « Violeurs, étrangers : dehors ». Cette action a été rapportée par France Bleu Bourgogne et a conduit à la suspension de la séance par la présidente de la région, Marie-Guite Dufay.
Des actions similaires à Besançon
Le 6 avril, deux militantes d’extrême droite à Besançon ont également brandi ces mêmes pancartes associant les étrangers aux violeurs. Le procureur de Besançon a ouvert une enquête pour « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou d’une prétendue race ». L’une de ces femmes, membre du collectif Némésis, un groupe se définissant comme « féministe identitaire », a été placée en garde à vue avant d’être relâchée.
