Risques du paracétamol en cas de surdosage: première cause de greffe hépatique en France

Médicaments : attention aux risques du paracétamol en cas de surdosage
          Le paracétamol n'est pas sans risque si les doses ne sont pas respectées. Ainsi, il est, aujourd'hui en France, la première cause de greffe hépatique d'origine médicamenteuse.

Il est important de souligner que le paracétamol peut présenter des risques pour la santé si les doses prescrites ne sont pas respectées. En effet, il est actuellement le principal responsable des cas de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France. Cela démontre l’importance de suivre scrupuleusement les recommandations du médecin et de ne pas dépasser la dose quotidienne recommandée pour éviter tout risque pour le foie. Il est donc primordial de prendre ce médicament avec précaution et de consulter un professionnel de la santé en cas de doute ou de symptômes inquiétants.

Le paracétamol, médicament largement plébiscité en France

Le paracétamol est le médicament le plus prisé des Français. En effet, en 2022, pas moins de 600 millions de boîtes ont été vendues dans l’Hexagone. Cet antalgique est souvent considéré comme un remède miracle pour soulager différents types de douleurs. Les boîtes de Doliprane, contenant du paracétamol, sont particulièrement prisées et il n’est pas rare de voir des pénuries se former en raison d’une demande très élevée.

« Maximum quatre grammes par jour »

Malgré sa popularité, le paracétamol n’est pas sans risques, surtout si les doses prescrites ne sont pas respectées. En effet, il est aujourd’hui la principale cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France. Ainsi, les professionnels de santé mettent en garde et recommandent de ne pas dépasser quatre grammes par jour, en respectant un intervalle de quatre à six heures entre chaque prise pour éviter tout risque de surdosage. Une pharmacienne précise : « Dès que je délivre une boîte de paracétamol par exemple, je dis que c’est maximum quatre grammes par jour, et quatre à six heures entre chaque prise, pour éviter justement des surdosages ». Selon l’Observatoire français des médicaments antalgiques, seulement 54% des Français sont conscients des risques liés au paracétamol en cas de surdosage.

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