Le lauréat de 2024 du prestigieux prix « Nobel de l’architecture » est reconnu pour sa capacité à intégrer harmonieusement les besoins de vie privée et de vie sociale dans ses créations architecturales, en privilégiant des formes épurées et simples. Son travail témoigne d’une profonde réflexion sur la manière dont l’architecture peut influencer positivement la qualité de vie des individus tout en favorisant les interactions sociales.
Le célèbre prix Pritzker, considéré comme la plus haute distinction mondiale en architecture, a été remis au Japonais Riken Yamamoto le mardi 5 mars. Connue pour son engagement social, l’architecture de Yamamoto vise à créer des sociétés harmonieuses malgré la diversité des identités, des économies, des politiques, des infrastructures et des logements.
Une architecture qui met l’accent sur la communauté et l’individu
Né en 1945 à Pékin et ayant émigré à Yokohama au Japon après la Seconde Guerre mondiale, le lauréat Riken Yamamoto considère que reconnaître l’existence d’un espace revient à reconnaître toute une communauté. Il met en avant la nécessité de préserver les relations sociales dans un espace architectural commun, favorisant ainsi l’harmonie entre les cultures et les étapes de la vie.
Structures modulaires et simplicité des formes
Le jury du prix Pritzker a choisi Riken Yamamoto pour son approche de l’architecture qui met en avant les structures modulaires et la simplicité des formes. Ses créations permettent aux individus de façonner leur vie dans des ensembles immobiliers avec élégance, normalité, poésie et joie. La plupart de ses travaux se trouvent au Japon, à Zurich en Suisse et en Chine.
Riken Yamamoto succède à David Chipperfield en 2023 en remportant le prix Pritzker, après Diébédo Francis Kéré, premier architecte africain à recevoir cette prestigieuse récompense.