Revalorisation de 1,2% des allocations chômage le 1er juillet : une hausse jugée insuffisante par les syndicats
Selon l’Unédic, cette augmentation concernera environ 2 millions de demandeurs d’emploi indemnisés sur un total de 2,7 millions.

Les allocations de l'assurance-chômage seront revalorisées de 1,2% au 1er juillet, une augmentation "trop faible" pour les syndicats
          Cette revalorisation concernera "environ 2 millions de demandeurs d'emploi indemnisés" sur un total de 2,7 millions, selon l'Unédic.

D’après l’Unédic, près de 2 millions de personnes bénéficiant d’une indemnisation chômage sur un total de 2,7 millions seront touchées par cette revalorisation.

Les allocations de l’assurance-chômage vont être revalorisées de 1,2% le 1er juillet

La nouvelle a été annoncée par l’Unédic le jeudi 27 juin. Cette revalorisation concerne environ 2 millions de demandeurs d’emploi indemnisés sur un total de 2,7 millions. Les allocataires de moins de six mois ne sont cependant pas concernés par cette augmentation.

Cette décision a été prise lors d’un conseil d’administration de l’Unédic, où des représentants des salariés et des employeurs ont voté à la majorité des suffrages exprimés. Suite à cette annonce, la CGT a critiqué l’ampleur de cette revalorisation tandis que la CFDT a exprimé sa déception.

La revalorisation annuelle a été de 1,68% au cours des cinq dernières années

L’Unédic justifie cette revalorisation en tenant compte du contexte économique et de l’équilibre financier du régime d’assurance-chômage. Elle rappelle que cette augmentation intervient après deux autres en 2023 (+1,9% au 1er avril, puis +1,9% au 1er juillet). En moyenne, la revalorisation annuelle a été de 1,68% au cours des cinq dernières années.

Concernant les années à venir, l’Unédic indique que le montant de la revalorisation serait de 150 millions d’euros pour 2024 et de 210 millions d’euros pour 2025. A titre d’exemple, un allocataire touchant l’allocation minimale passerait ainsi de 979,29 euros bruts à 991,07 euros bruts.

La CFDT a exprimé sa déception face à la faible revalorisation des allocations chômage décidée par les employeurs. Selon elle, le patronat avait initialement proposé une augmentation de 1%, qui a été portée à 1,2% après une suspension de séance. La CGT dénonce également cette décision, affirmant que le patronat a bloqué toute possibilité d’augmentation supérieure à 1,2%, malgré les demandes des organisations syndicales de prendre en compte l’inflation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut