Le samedi 27 avril, une atmosphère paisible a finalement régné à Sciences Po Paris. En effet, suite à l’intervention des CRS la veille, les étudiants soutenant la cause palestinienne ont décidé de lever le blocage qui avait été mis en place. Cela s’est produit après qu’un accord a été trouvé entre ces étudiants et la direction de l’établissement.
Une journée de mobilisation à Sciences Po
Le vendredi 26 avril, les étudiants de Sciences Po ont occupé la rue pour exprimer leur solidarité envers le peuple palestinien et pour demander la fin des partenariats de leur école avec des entreprises soutenant la politique israélienne. La manifestation s’est déroulée pacifiquement, jusqu’à l’arrivée de militants pro-Israéliens. Les forces de l’ordre sont intervenues pour demander aux étudiants de quitter les lieux, mais un accord a finalement été trouvé entre la direction et les manifestants, mettant ainsi fin au blocus.
Des réactions divergentes
Les élus de la France insoumise présents sur place ont salué cette issue comme une victoire, mais des partis de droite ont accusé le parti de gauche d’instrumentaliser les étudiants. Le député LR du Pas-de-Calais, Pierre-Henri Dumont, a regretté que la direction de Sciences Po ait cédé devant Jean-Luc Mélenchon et ses partisans. De même, le gouvernement a dénoncé le blocage et l’arrêt des cours. Malgré l’accord trouvé avec la direction, les étudiants ont exprimé des regrets quant au fait que toutes leurs revendications n’aient pas été prises en compte. Il est possible que de nouvelles journées de mobilisation soient annoncées à l’avenir.