Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, le solitaire de Rodrigues a peuplé l’île Maurice. Malheureusement, ce magnifique oiseau est devenu l’un des symboles les plus marquants de l’extinction des espèces animales, victime des activités humaines.
Deux dodos amoureux à la Grande Galerie de l’Évolution
Depuis le week-end du samedi 23 et dimanche 24 mars, deux dodos, l’un curieux et enthousiaste, l’autre grincheux et méfiant, accueillent les visiteurs de la Grande Galerie de l’Évolution du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, à l’entrée de la salle des espèces disparues. Les dodos, célèbres pour avoir disparu, sont désormais représentés dans cette exposition. Leur extinction rapide est due aux activités humaines, et non à un astéroïde.
Une extinction liée aux activités humaines
Moins d’un siècle s’est écoulé entre l’arrivée des Hollandais sur l’Île Maurice en 1598 et la disparition des dodos en 1662. Ce n’est pas la chasse qui a causé leur extinction, mais l’introduction de rongeurs par les humains, qui ont dévoré les œufs des dodos.
Peu de connaissances sur cette espèce
Le Muséum national d’Histoire naturelle a décidé de raconter cette histoire en reconstituant deux spécimens de dodos. Malgré le peu d’informations disponibles sur ces oiseaux, le travail a été réalisé avec précision. Les dodos du Muséum sont fidèles à la réalité et montrent que ces oiseaux n’étaient pas aussi maladroits qu’on le pensait.
Il est improbable qu’une entreprise américaine parvienne à ressusciter les dodos en injectant des gènes de pigeon dans leur ADN. Il est important de se concentrer sur la préservation des espèces encore existantes, pour éviter qu’elles ne rejoignent un jour les dodos dans la salle des espèces disparues du Muséum. Il est temps de se réveiller et de prendre soin de la faune sauvage actuelle. Fini le dodo !