Reprise de la pêche dans le golfe de Gascogne après interdiction pour protéger les dauphins

Biodiversité : reprise de la pêche dans golfe de Gascogne
          Les pêcheurs du golfe de Gascogne peuvent reprendre leur activité, mercredi 21 février. Depuis un mois, la pêche était interdite dans la zone pour protéger les dauphins.

Le mercredi 21 février, les pêcheurs opérant dans le golfe de Gascogne ont finalement pu reprendre leurs activités après un mois d’interdiction imposée pour protéger les dauphins. Cette mesure visait à limiter les interactions entre les mammifères marins et les filets de pêche, dans le but de préserver la population de dauphins présente dans la zone. Les autorités ont décidé de lever cette interdiction après avoir constaté une diminution des risques pour les dauphins et une amélioration de la situation. Les pêcheurs sont donc autorisés à reprendre la pêche en respectant les nouvelles mesures mises en place pour garantir la sécurité des animaux marins.

Les pêcheurs reprennent la mer après un mois d’attente

Les pêcheurs du golfe de Gascogne peuvent enfin reprendre la mer après un mois d’interdiction. Les 450 navires sont autorisés à reprendre leurs activités à partir du mercredi 21 février. Cette période d’arrêt a été difficile pour les professionnels, dont Olivier Mercier, patron armateur, qui exprime ses inquiétudes pour l’avenir. Il confie : « Au début on est en colère, après on est résigné parce qu’on n’a pas le choix. (…) On est inquiet pour l’avenir, parce qu’on sait que c’est la porte ouverte à des arrêts de plus grande ampleur ».

Des conséquences sur la filière locale

Cette pause de quatre semaines a été décidée dans le but de protéger les dauphins, souvent pris accidentellement dans les filets des navires. Les effets de cette interdiction se font déjà ressentir sur la filière locale, avec une augmentation significative des prix de certains poissons sur les étals du marché de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Cédric Marinello, restaurateur, souligne : « Je suis pour la sauvegarde du dauphin, quand il est là. Là, il n’est pas trop là, en ce moment« . Chaque année, plus de 9 000 cétacés meurent sur le littoral Atlantique.

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