Reprise contrôle turbines Arabelle par la France dix ans après cession aux Américains

Nucléaire : la France reprend le contrôle des turbines Arabelle
          La France va reprendre le contrôle des turbines Arabelle qui équipent les centrales nucléaires, seulement dix ans après les avoir cédées aux Américains. EDF a racheté les activités nucléaires de General Electric.

Dix ans après avoir cédé le contrôle des turbines Arabelle aux Américains, la France a décidé de les reprendre en main. En effet, EDF a racheté les activités nucléaires de General Electric, ce qui inclut ces turbines essentielles pour les centrales nucléaires du pays. Ce choix de reprise du contrôle des turbines Arabelle montre la volonté de la France de réaffirmer sa souveraineté dans le domaine de l’énergie nucléaire. Cela marque un tournant dans la politique énergétique du pays, qui cherche à garantir son indépendance et sa sécurité énergétique à long terme.

La reprise des turbines Arabelle par EDF

Les turbines Arabelle sont des éléments cruciaux dans le fonctionnement des centrales nucléaires. Après dix ans sous le contrôle de l’Américain General Electric, la fabrication de ces turbines est de retour en France. EDF a officiellement repris les activités nucléaires de General Electric, suscitant la joie des salariés du site de production à Belfort.

Selon l’un des salariés, « construire du nucléaire est une grande fierté ». Ce retour sous pavillon français marque la fin d’une longue saga politique et économique qui a débuté il y a dix ans. En 2014, sous la présidence de François Hollande, la France avait réduit ses ambitions dans le domaine nucléaire. Alstom, propriétaire des turbines Arabelle à l’époque, avait dû vendre sa branche énergie pour éviter une restructuration.

Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait finalisé la vente en 2015. Le rachat complet de toutes les activités de General Electric par EDF en 2024 est estimé à près d’un milliard d’euros. Ce retour des turbines Arabelle sous pavillon français est un symbole fort pour l’industrie nucléaire en France.

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