Réforme électorale en Nouvelle-Calédonie : Macron promet de ne pas passer en force

Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron promet de ne pas faire passer "en force" la réforme électorale
          En déplacement en Nouvelle-Calédonie, jeudi 23 mai, Emmanuel Macron a fixé une nouvelle feuille de route sur la réforme du corps électoral, qui divise les indépendantistes et les loyalistes.

Lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie le jeudi 23 mai, Emmanuel Macron a présenté une nouvelle orientation concernant la réforme du système électoral, une question qui suscite des discordes entre les partisans de l’indépendance et ceux qui sont fidèles à la France.

Une possible issue à la crise en Nouvelle-Calédonie

Le jeudi 23 mai, lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle feuille de route concernant la réforme du corps électoral. Il a déclaré : « Je m’engage à ne pas passer en force et à essayer pendant quelques semaines de redonner une chance à l’apaisement et au dialogue ». Cette décision a été prise alors que les négociations sont suspendues, conditionnées par la levée des barrages, une condition jugée incompréhensible par les loyalistes.

« L’État ne doit pas céder face aux émeutiers »

« La démocratie ne doit pas reculer en Nouvelle-Calédonie, l’État ne doit pas être à genoux devant des émeutiers qui sèment la terreur », a réagi Virginie Ruffenach, présidente du groupe l’Avenir en confiance. Pour soutenir la reconstruction économique de l’île, un fonds de solidarité sera mis en place dans les prochains jours. Actuellement, environ 3 000 membres des forces de l’ordre et 130 membres du GIGN sont déployés en Nouvelle-Calédonie pour assurer la sécurité des habitants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut