Réforme du « Projet de Transition professionnelle » après 4 ans : 18.000 bénéficiaires l’an dernier

Plus de quatre ans après son lancement, faut-il remanier le "Projet de Transition professionnelle"?
          18.000 personnes ont bénéficié l'an dernier d'un "Projet de transition professionnelle". Un rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales préconise de réformer en partie ce dispositif. Les précisions de Sarah Lemoine.

L’année dernière, 18 000 individus ont pu profiter du programme de transition professionnelle, également connu sous le nom de « Projet de transition professionnelle ». Cependant, selon un rapport récemment publié par l’Inspection générale des Affaires sociales, il est recommandé de modifier certaines parties de ce dispositif. Sarah Lemoine nous livre plus de détails sur les recommandations formulées par le rapport.

Dispositif de projet de transition professionnelle : une réforme envisagée

Le projet de transition professionnelle, mis en place en 2019, offre aux salariés du secteur privé la possibilité d’obtenir un congé de formation prolongé pour changer de métier. L’année dernière, 18 000 personnes ont bénéficié de ce dispositif, tout en conservant la totalité ou presque de leur salaire.

Une réforme recommandée par l’Inspection générale des Affaires sociales ?

Sarah Lemoine explique que le « Projet de transition professionnelle » est un dispositif de reconversion de haut niveau. Contrairement au DIF, il ne finance que des formations longues et certifiantes pour changer complètement de métier, avec une moyenne de 950 heures et 27 000 euros par dossier, pris en charge par l’État.

Une des grandes différences par rapport à l’ancien dispositif est la réduction du budget alloué par l’État, qui est passé à 550 millions d’euros par an.

Les recommandations de l’inspection générale des affaires sociales

L’Igas recommande de permettre à un plus grand nombre de salariés d’accéder au Projet de transition professionnelle, en ciblant ceux qui en ont le plus besoin. Les salariés les moins qualifiés, les plus de 45 ans et les 30-45 ans ayant un niveau d’étude inférieur ou égal à la licence devraient être privilégiés.

Pour augmenter le nombre de bénéficiaires, le rapport suggère de réduire les coûts du Projet de transition professionnelle en raccourcissant la durée des formations, en incitant les entreprises et autres acteurs à cofinancer les dossiers, et en diminuant la prise en charge des bénéficiaires gagnant plus de deux fois le SMIC.

Il reste à voir quelles seront les décisions prises par le gouvernement lors de la présentation de la future loi Travail.

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