La réforme de l’assurance-chômage est en discussion et le gouvernement envisage diverses mesures, comme une éventuelle réduction de la période d’indemnisation. Ces propositions sont contestées par les partis politiques de gauche, tandis que le Rassemblement national met l’accent sur la nécessité de pourvoir des postes vacants.
Modification de l’assurance-chômage en discussion
Le gouvernement envisage sérieusement de modifier les règles de l’assurance-chômage. Une première piste serait de réduire la durée d’indemnisation, qui est déjà passée de 24 à 18 mois en 2022. Une autre piste à l’étude est de modifier la durée d’éligibilité, c’est-à-dire le temps de travail nécessaire pour pouvoir bénéficier de l’assurance-chômage. De plus, il est possible qu’un renforcement des contrôles soit annoncé, après que 600 000 vérifications aient été effectuées en 2023.
Objectif : réduire le taux de chômage en dessous de 5%
Ces propositions du gouvernement sont vivement critiquées par la gauche. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, dénonce le fait que ce sont les plus modestes et la classe moyenne qui seront une fois de plus mis à contribution. De son côté, le Rassemblement national (RN) estime que le véritable problème réside dans les 300 à 400 000 emplois vacants qu’il faudrait pourvoir actuellement. L’objectif affiché par le gouvernement est de faire baisser le taux de chômage en dessous de 5% d’ici la fin du quinquennat, tandis qu’il se situe actuellement à 7,4%.
